C’est le patron de l’entreprise Ubisoft, Yves Guillemot, qui l’a reconnu à demi-mots dans une discussion avec ses investisseurs cette semaine. Il rebondissait sur des rumeurs récurrentes dans la presse.
Les premières informations sur le sujet sont apparues au début du mois de juillet. L’éditeur de jeux-vidéo penserait à proposer des licences Splinter Cell et Assassin’s Creed pour la plateforme Oculus. Une information qui n’est pas niée par le géant du jeu vidéo.
L’approche de la réalité virtuelle par Ubisoft
Dans l’affaire, on comprend bien entendu l’intérêt de Facebook, avoir plus de contenu, lié avant tout à des franchises à succès sur ses casques à réalité virtuelle. Cependant, pour Ubisoft, l’action n’avait rien d’évidente. Yves Guillemot n’a pas été interrogé directement sur ce « portage » en réalité virtuelle de ces franchises à succès, mais plutôt sur l’approche de la réalité virtuelle par son entreprise. « En ce qui concerne la réalité virtuelle, nous pensons que des expériences de qualité, un prix d’entrée adéquat et les bons jeux pourraient aider ce business (ndlr : la réalité virtuelle) à prendre son envol, car elle offre une bonne immersion pour les joueur. Mais nous devons nous assurer que ces éléments sont là pour le faire grandir ».
Concrètement, il aurait pu démentir l’information, ce qu’il n’a pas fait. Ce n’est pas encore une confirmation à 100% mais on s’en rapproche. Cependant, pour en savoir plus, il va falloir attendre. Il est clair que l’entreprise y voit un certain intérêt mais que les prix des matériels semblent encore prohibitifs. Ubisoft possède déjà plusieurs jeux en VR dont Eagle Flight et Star Trek : Bridge Crew.