L’ancien directeur technique de Meta, John Carmack, pense que le Bigscreen Beyond est « comme un accessoire pour un film futuriste ».
Récemment, John Carmack a mis la main sur l’un des tout derniers casques PC VR, le Bigscreen Beyond. Ce dernier se connecte à l’aide de la norme de suivi SteamVR de Valve. Il intègre des lentilles pancake et des écrans micro-OLED. Et il offre une résolution allant jusqu’à 2 560 × 2 560 pixels par œil. Le taux de rafraîchissement se trouve entre 70 et 90 Hz.
L’homme a exprimé son admiration pour cet appareil. Il l’a qualifié de « véritable accessoire d’un film futuriste » et affirme qu’il marche. Il a également souligné qu’il s’agit du casque PC VR le plus petit et le plus léger disponible. Ces éloges sont d’autant plus significatifs pour Bigscreen Beyond, compte tenu de l’importance de cet homme dans l’histoire de la création d’Oculus.
« En utilisant la technologie de numérisation du visage de l’iPhone avant la commande, le masque est ajusté de manière optimale, évitant ainsi les problèmes de fuite de lumière. L’interface faciale imprimée est personnalisée et confortable. Mais elle n’offre pas une bonne respirabilité. Cela la moins adaptée aux activités physiques et sportives », a-t-il commenté à propos du Bigscreen Beyond.
L’audio intégré fait défaut au Bigscreen Beyond selon John Carmack
John Carmack ajoute que les inserts magnétiques pour lentilles de prescription sont efficaces et fonctionnent bien. Cependant, ils représentent un compromis par rapport au Quest Pro en termes de qualité visuelle. La résolution est considérablement plus élevée. Mais selon lui, il y a davantage de réflexions internes dans l’optique de la crêpe, ce qui entraîne une diminution de la qualité vers les bords. Il trouve qu’il existe des zones de vision où les écrans sont fantastiques, suffisamment bons pour effectuer des tâches productives. Mais cela ne s’applique pas à l’ensemble du champ de vision.
John Carmack affirme que l’audio intégré lui fait cruellement défaut. D’après lui, le fait de devoir utiliser des écouteurs compromet sérieusement la sensation minimaliste du Bigscreen Beyond. Bien qu’il soit conscient que certaines personnes ont des opinions bien définies, il maintient fermement que le Quest a fait les choix appropriés en matière d’audio.
« Les principaux inconvénients résident dans l’utilisation du câble reliant le PC aux stations de base de suivi. Cependant, la véritable magie de la réalité virtuelle autonome est bien présente. Certaines personnes préfèrent la puissance brute et la flexibilité offertes par un PC. Mais je ne recommanderais aucune configuration de réalité virtuelle basée sur un PC comme première expérience dans ce domaine », a-t-il expliqué.
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