Jad Meouchy, CTO de BadVR, une entreprise qui propose une solution de visualisation de données en VR, a réalisé un démontage en bonne et due forme de l’Oculus Quest. Il voulait savoir comment le casque autonome fonctionnait.
Une telle décision permet également de se rendre compte de la difficulté ou non à réparer ce produit. Habituellement, c’est iFixit à qui l’on doit ce genre de format. Jad a été le plus rapide.
Premier point à noter, les vis ne sont pas apparentes sur l’Oculus Quest. Le CTO de BadVR a donc découpé le tissu pour accéder aux fixations. Elles sont de type Torx T5. Seules celles du bandeau sont différentes.
En retirant le panneau du bas, il a découvert, sans surprise, un circuit électronique qui gère le potentiomètre pour régler l’écart interpupillaire et un autre pour le son.
Un système bien refroidi
Après avoir enlevé la face avant en plastique, il a eu accès directement à la batterie. Il convient de la déconnecter de la carte mère et de la déloger de la plaque en métal. On découvre alors que ce composant est conçue par Fujian, un fabricant chinois. Voici la référence exacte citée par l’auteur du démontage : Fujian YU10850–18001A 3.85V / 3648 mAh (14.0 Wh).
Après avoir retiré la partie métallique, la carte mère apparaît. On voit en bordure les quatre caméras utilisées le guardian. Celles-ci permettent également d’obtenir le tracking 6DOF pour l’Oculus Quest.
Au centre, un petit ventilateur aère l’ensemble des composants. Contrairement à un processeur de PC, le Snapdragon 835 n’est pas directement refroidi par le flux d’air. Il profite en premier lieu d’un caloduc prévu pour dissiper la chaleur. Toutefois, l’action de l’éolipile améliore les performances. Elles sont meilleures qu’avec un smartphone équipé du même chipset. Oculus avait déclaré qu’elles s’approchent de celles d’une Xbox 360 ou d’une PS3.
En ce qui concerne les lentilles, deux bagues fixées avec deux vis les protègent. Elles se retirent aisément. Il note qu’il n’y a pas besoin de le faire pour changer le bandeau. Une sorte de masque les entoure. Précision qu’il n’a pas encore cherché à « désosser » les écrans.
L’Oculus Quest, facile à démonter, les Touch sont plus « touchy »
De manière générale, le démontage semble facile. Oculus n’utilise pas de colle comme la plupart des fabricants de smartphones. Sous la carte mère, on aperçoit un moule en plastique qui accueille les composants. Ils sont pratiquement tous fixés à l’aide de vis . Le seul défaut à noter est qu’il faut arracher le tissu pour le réparer.
Brian Wong, ingénieur chez BadVR, s’est penché sur les Oculus Touch. Il écrit sur Medium qu’ils s’avèrent faciles à démonter, mais l’anneau lui a posé problème. Selon lui, le fabricant a prévu de les remplacer, pas de les réparer.
Pour rappel, iFixit avait disséquer l’Oculus Rift CV1 et lui avait donné une note de réparabilité de 7 sur 10. L’Oculus Quest profite peu ou prou du même soin.
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