Il aurait été illusoire de croire que Oculus échapperait à la polémique dans laquelle se trouvent à l’heure actuelle Facebook et Mark Zuckerberg sur la gestion des donnés personnelles.
Facebook doit s’expliquer devant le congrès mais aussi respecter la législation européenne sur les données privées. Autant de questions qui inquiètent les développeurs et les utilisateurs.
Facebook dans la tourmente avec la régulation européenne et Cambridge Analytica
C’est un problème dans l’univers technologique. Quand on perd la confiance de se base, elle peut être compliquée à récupérer. Facebook en fait aujourd’hui l’expérience et le scandale de Cambridge Analytica impacte aussi Oculus par ricochet. Alors que l’entreprise va bientôt lancer son nouveau casque, des questions et doutes surgissent. Les premiers à s’inquiéter sont les développeurs. Selon nos confrères du site UploadVR, certains seraient inquiets. Au point de douter s’il faut lancer leurs expériences sur la plateforme virtuelle de Facebook. Ils craignent l’usage des données par Facebook mais aussi comment cela peut influer sur la démocratie. Des craintes partagées par les utilisateurs et auxquelles Oculus doit répondre pour ne pas rater le lancement de son nouveau casque (probablement lors de la conférence F8 de Facebook).
Des mesures ont déjà été prises. Par exemple la position du Rift et des contrôleurs Touch dans l’espace ne peut plus être liée à un utilisateur en particulier ce qui était le cas avant. L’application Spaces (liée à Facebook, non Oculus) ne récupère pas non plus ce type d’informations. Les applications externes seraient quant à elle soumises à un filtrage précis pour éviter les mauvais usages. Le mois prochain, il sera aussi possible de télécharger toutes les informations qu’Oculus possède sur vous comme le propose déjà Facebook. Vous pouvez voir les changements apportés par Oculus ici.
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