Des chercheurs de Facebook auraient trouvé un moyen d’augmenter la puissance de l’Oculus Quest grâce au machine learning. Cela apporterait au GPU un gain de 67%. Cela reste néanmoins du domaine de la recherche pour le moment.
La technique appliquée par les chercheurs consiste à utiliser un rendu en basse résolution, puis à faire de l’upscaling au centre de la vision grâce à un algorithme. Baptisé « super resolution » et s’appuyant sur le machine learning, des sites web s’en servent pour faire gagner en résolution à des images téléchargées depuis un PC ou un téléphone portable. Contrairement aux méthodes traditionnelles qui veulent augmenter la qualité d’une image, cet algorithme produit un niveau de détails bien plus important.
En effet, le machine learning a permis de faire passer une chimère pour une réalité. Ce que l’on voyait par exemple dans les séries policières comme Les Experts tenait plus d’une blague que d’un procédé réel. L’algorithme super resolution donne désormais raisons aux services de la police scientifique américaine fictive. Toutefois, l’algorithme ne reproduit pas exactement les détails d’origine, mais imagine ce à quoi ils pourraient ressembler et rempli en conséquence.
à gauche l’algorithme, à droite l’image normale
Les casques autonomes bientôt au niveau des casques PC VR ?
L’article des chercheurs de Facebook précise qu’avec une diminution de la résolution de 70%, cela libère environ 40% de la charge du GPU. Cette nouvelle marge peut alors être utilisée par les développeurs pour ajouter du contenu de meilleure qualité à leur projet. En outre, cela peut permettre d’économiser de la batterie lorsque le casque fait fonctionner des programmes simples comme de la lecture de vidéos. En revanche, cette technique ajoute une légère latence puisque l’upscaling doit attendre le rendu complet de chaque image pour s’opérer. Heureusement, les puces mobiles utilisées sur les casques autonomes comme l’Oculus Quest affichent les images par section et non d’un coup. Ainsi, l’upscaling s’effectue également par section, ne générant qu’une latence de quelques millisecondes.
Les chercheurs expliquent que l’utilisation du machine learning peut apporter de nombreux autres bénéfices. Cependant, ils précisent bien que pour le moment cette technique n’est pas disponible pour les casques du marché. L’on ne sait d’ailleurs pas si elle arrivera pour le grand public un jour. C’est en tout cas une nouvelle preuve que les casques de réalité virtuelle autonomes pourront un jour rattraper leurs homologues connectés à un PC.
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