Le 22 décembre, l’agence d’information russe TASS révèle la mort d’un Moscovite de 44 ans. Un casque VR sur la tête, l’homme serait tombé sur une table en verre avant de se vider de son sang. C’est la première fois que la réalité virtuelle se trouve au centre d’une enquête sur un accident mortel.
Le vendredi 22 décembre, un homme âgé de 44 ans est retrouvé mort dans son appartement de Moscou. Un accident domestique selon les enquêteurs, mais qui implique la réalité virtuelle. Si son identité n’a pas été annoncée, la TASS a expliqué que le Moscovite portait un casque VR lorsqu’il s’est vidé des son sang. Une première dans l’histoire de ces machines.
Une expérience virtuelle, mais un accident bien réel
Si la réalité virtuelle s’est révélée être d’une grande aide dans le domaine de la santé, l’inverse est également vrai. Les autorités russes ont confirmées l‘implication importante du casque VR dans l’accident. Un porte-parole du comité d’enquête a ainsi donné en détail les conclusions des policiers. « L’homme était en train de marcher dans son appartement avec un casque de réalité virtuelle« , explique-t-il. « Il est tombé sur une table en verre et s’est blessé, causant sa mort par manque de sang« .
L’enquête continue afin de préciser les évènements. Il s’agirait officiellement de la première mort suite à un accident causé par la réalité virtuelle.
Les dangers de la réalité virtuelle
Bien qu’elle puisse parfois inquiéter, la réalité virtuelle s’est globalement révélée sans danger direct pour l’utilisateur. Comme le prouve ce décès en Russie, ce sont surtout les circonstances qui amènent des accidents. Il suffit d’un mauvais agencement d’une pièce ou d’un mauvais placement dans l’espace pour provoquer un drame.
Ces accidents ne tournent pas qu’autour des non-initiés et de ceux qui découvrent la VR. Certains développeurs, comme celui de Cloudlands : VR Minigolf, Justin Liebregts, ont aussi eu des frayeurs. Il explique qu’alors qu’il jouait, il est « sorti sur le balcon du 18e étage sans s’en rendre compte« . Pas de conséquences ici, mais une autre preuve qu’il ne faut pas oublier la réalité quand on entre dans le virtuel.
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