Le football professionnel se met à la réalité virtuelle. La Fédération allemande de Football (DFB) a commencé les entrainements, équipée de casque VR. Pour le moment uniquement réservé aux gardiens de but, cet outil pourrait bien être l’avenir de l’entrainement sportif à haut niveau.
Les sportifs de demain pourraient bien s’entrainer autant avec des casques de réalité virtuelle que sur le terrain. La Fédération allemande de Football (DFB) mise fort sur la VR. Pour l’instant, seulement les gardiens de but utilisent ces casques pour s’entrainer en dehors du terrain. Les gardiens pourront ainsi analyser comment se comporte un adversaire durant un penalty par exemple. Une initiative semblable à celle des dentistes qui expérimentent la réalité virtuelle avec leurs patients. De plus en plus de domaines sont exploités par la VR, que ce soit dans le sport ou la médecine.
Les jeunes équipes de football sont les premières à utiliser la VR pour s’entrainer
La fédération allemande expérimente cette nouvelle méthode d’entrainement avec les équipes de jeunes. Ensuite, si les tests sont concluants, se sera au tour des seniors et des espoirs de s’équiper de casque de réalité virtuelle. Nicolas Jongkind a confié au Daily Dot que « la priorité de 2017 et 2018 sera le développement de la cognition ». En effet, si les mollets des joueurs ne travaillent pas pendant ces séances d’un nouveau genre, ces appareils sont parfaits pour travailler la stratégie.
Revoir les actions sous un nouvel angle
Outre l’entrainement, les casques de réalité virtuelle servent aussi à repasser des séquences marquantes des matchs. Par exemple, un gardien peut revisionner un coup franc particulièrement réussi sous un nouvel angle grâce au casque de réalité virtuelle. Il pourra ensuite tirer leçon de ce qu’il a vu et mieux appréhender les différents gestes techniques de ses adversaires pour les prochains matchs.
« Nous sommes nouveau dans la réalité virtuelle, c’est une première dans le monde du football et non voulons faire partie des précurseurs de ce mouvement » a déclaré Nicolas Jongkind, chef du service technologie de la DFB.
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