Comment gérer au mieux le système d’eye-tracking et s’assurer que les utilisateurs aient la meilleure expérience possible ? Lemnis tente une nouvelle approche avec un prototype innovant.
C’est un modèle qui est à l’étude depuis plusieurs mois. La start-up Singapourienne Lemnis veut nous aider à voir le monde virtuel comme le réel. Pour cela, il faut venir à bout du phénomène communément appelé « vergence-accommodation conflict ». C’est là qu’intervient la varifocale.
Le varifocal de Lemnis est différent du modèle d’Oculus
Oculus a fait du teaser récemment sur un modèle de varifocal qui est encore au stade du prototype. L‘idée est d’associer l’eye-tracking avec un affichage qui se déplace pour s’adapter au focus de vos yeux. Ici, on est sur une approche différente. Il faut là aussi un suivi des yeux mais le fardeau de la mise au point est mis sur les objectifs eux-mêmes. Ils doivent s’adapter de manière dynamique à la mise au point. Lemnis a également développé des prototypes comportant des écrans de réalité virtuelle ajustables.
L’entreprise cherche à procurer à des constructeurs de casque une solution matérielle et logicielle déjà prête à l’usage. Pour l’instant, il a été construit sur un casque Windows VR mais qui propose une forme plutôt classique et semble donc relativement adaptable. Selon son créateur, le prototype peut bouger le focus de façon continue peu importe où l’utilisateur regarde. Il n’y a pas de limite de niveaux de mise au point afin de permettre un format le plus adaptable possible pour la vision des utilisateurs.
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