Le développement de la réalité virtuelle permet aux joueurs de découvrir de nouvelles expériences grâce à une immersion séduisante. Or, ces jeux VR évoquent des risques réels concernant la cybercriminalité. Quelles sont ces menaces et que peuvent-elles provoquer ? À l’instar de VPN, quelles solutions sont recommandées pour maximiser la protection des gamers ? Ce résumé répondra à ces questions.
La réalité virtuelle et son marché prometteur
Autrefois rêvée par les passionnés de jeux vidéo ou de produits high-tech, la réalité virtuelle a progressivement fait son apparition dans le monde vidéoludique. Certes, certains équipements furent commercialisés dans les années 90 (notamment le Jaguar VR). Néanmoins, ces premiers modèles étaient inaccessibles pour une majorité de gamers malgré des réactions positives. Pour en savoir plus à ce sujet, n’hésitez pas à consulter cet article publié sur le site Lemonde.fr.
Depuis, les technologies n’ont cessé d’évoluer. La popularisation du système de financement participatif fut une opportunité immanquable pour Oculus VR, une société en quête de moyens pour concevoir un équipement prometteur : l’Occulus Rift. En 2012, le projet séduit rapidement les internautes via la plateforme KickStarter. Quatre ans plus tard, le casque est proposé aux gamers et fans de high-tech. Le succès est alors immédiat. Sans surprise, ce phénomène attisa la curiosité des autres constructeurs… Le marché de la VR devient alors très prometteur.
Des casques VR toujours plus performants
De nos jours, de multiples modèles de casques VR sont commercialisés en fonction des moyens et préférences des gamers.
Les joueurs sur console peuvent ainsi découvrir des expériences addictives grâce au Playstation VR (uniquement compatible sur Playstation 4). Malgré ses performances limitées en termes d’affichage, cet équipement jouit d’une conception satisfaisante, à un tarif très abordable. La détection des accessoires Playstation Move est également un atout non négligeable. Une version améliorée sobrement appelée « PS VR version 2 » est disponible depuis 2017.
Les gamers équipés d’un ordinateur adapté peuvent également découvrir l’immersion procurée par la réalité virtuelle. Pour cela, de nombreux modèles sont disponibles, tous avec leurs caractéristiques propres :
- Oculus commercialise ses casques Rift et Rift S, très populaires ces temps-ci.
- Avec ses casques Vive, HTC propose des modèles d’une grande qualité, mais avec un tarif associé en conséquence.
- Le Valve Index, fabriqué par l’éditeur de Steam a rejoint la course il n’y a pas longtemps.
- Toute la gamme des casques Windows Mixed Reality (WMR) et ses constructeurs divers comme HP, Acer, Samsung ou encore Lenovo.
En outre, il existe également des casques autonomes. Ceux-ci n’ont pas besoin d’un ordinateur pour fonctionner et se suffisent à eux-mêmes. Ils intègrent tout le nécessaire (CPU et GPU) sur une puce dédiée, à la manière d’un téléphone portable. Offrant ainsi une grande liberté, ces casques sont obligés de faire quelques compromis sur la qualité de l’affichage, et la puissance de calcul qu’ils embarquent. L’Oculus Quest, fer de lance de ce type de modèles, est malgré tout victime de son succès aujourd’hui. Vendu a un prix très correct, il est souvent en rupture de stock. Avec le développement de nouvelles puces encore plus performantes, ces casques pourraient bientôt rattraper leurs cousins reliés à un PC et ainsi devenir le standard de la VR.
Que risquent les joueurs lors d’une partie de jeu en réalité virtuelle ?
Une « mine d’or » pour les pirates
D’après une majorité de joueurs, l’utilisation d’un casque VR pour le gaming n’évoque pas de risques supplémentaires concernant la cybercriminalité. Pourtant, ces équipements propres à la réalité virtuelle intègrent de multiples fonctionnalités telles que :
- La détection vocale via un micro
- La fonction « gyroscope »
- L’utilisation complémentaire d’une caméra (afin d’analyser les mouvements d’un Playstation Move, par exemple)
Si ces caractéristiques sont essentielles pour s’adonner à des expériences VR, celles-ci soulèvent également une question évidente : est-il possible qu’un hacker puisse prélever les informations analysées depuis un casque de réalité virtuelle ? La réponse est oui.
Afin de fonctionner, un casque VR doit inévitablement communiquer avec un appareil compatible (ordinateur ou console de jeux vidéo). Ce processus est semblable aux systèmes employés par l’ensemble des IoT (objets ou équipements connectés). Or, le transfert de données entre ces 2 équipements est volontairement non crypté afin d’assurer une vitesse de traitement optimale. Ainsi, une intrusion réalisée via un PC, Mac ou une Playstation 4 peut donc provoquer une fuite de données personnelles.
« Big Brother vous regarde »
Outre les risques concernant le hacking, une polémique inquiétante fait référence à la confidentialité des utilisateurs de casques VR. En effet, un message caché fut constaté dans certains prototypes de l’Oculus Rift de Facebook. Celui-ci mentionnait la phrase « Big Brother is watching you » traduisible par « Big Brother vous regarde ». Évidemment, ce détail a rapidement soulevé des questions relatives au respect de la vie privée. Cet article disponible sur le site Auchan.fr résume parfaitement ce fait divers.
De même, la stratégie de Facebook concernant le rachat de la société Oculus VR enflamme régulièrement des débats pertinents. S’agit-il d’un choix relatif à une technologie prometteuse ou tout simplement d’une méthode complémentaire pour « profiler » les internautes ? L’anonymat devient naturellement un sujet essentiel pour les adeptes de la réalité virtuelle.
Comment se protéger efficacement ?
Contrairement à un smartphone ou un ordinateur, il est impossible de désactiver les fonctionnalités d’un casque VR. En effet, l’absence du gyroscope, d’une caméra ou d’un micro ne permettra pas d’utiliser votre équipement. Toutefois, la modification des informations de connexion est une solution efficace pour maximiser votre sécurité, mais également votre anonymat. Pour y parvenir, l’installation d’un VPN est indispensable.
L’efficacité des VPN
Un VPN (traduisible par réseau privé virtuel) est un outil bien moins complexe qu’il n’y parait. Brièvement, cette solution est conçue pour faire face aux tentatives de hacking tout en maximisant l’anonymat. Pour cela, 3 fonctionnalités sont employées :
- L’absence de géolocalisation grâce à un réseau intermédiaire (sélectionné en fonction d’une situation géographique)
- L’activation d’un protocole de cryptage de données
- L’utilisation d’un DNS afin de rendre « invisible » une adresse IP
D’autres avantages non négligeables pour les gamers
Certes, l’anonymat et la protection contre les tentatives de hacking sont 2 caractéristiques essentielles pour les adeptes de la VR. Cependant, d’autres avantages non négligeables sont accessibles lors de l’utilisation d’un VPN.
L’absence de géolocalisation, par exemple, permet d’accéder au catalogue de chaque plateforme de téléchargement (qu’elle soit européenne, américaine ou japonaise). Un joueur français pourra donc découvrir certains jeux temporairement indisponibles à des tarifs attrayants.
Enfin, les risques relatifs aux attaques DDoS perpétrées par certains « mauvais joueurs » deviendront anecdotiques grâce au masque de l’adresse IP (aucune identification ne pourra être réalisée).
En conclusion
Les inquiétudes recensées auprès des joueurs passionnés de VR sont légitimes. Les menaces liées à la cybercriminalité et le profilage non consenti des utilisateurs ne peuvent être négligés. L’installation d’un VPN permettra aux gamers de maximiser leur confidentialité tout en se protégeant des tentatives de hacking.
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Je suis chez NordVPN depuis 2 ans et franchement, c’est un excellent VPN avec un super cryptage, plein de fonctionnalités…L’avantage de ce service c’est qu’il possède plusieurs niveaux de sécurité.