Le géant du Web Google vient d’annoncer qu’il va commencer à tester des prototypes de lunettes AR dans des lieux publics. Selon lui, ses appareils de réalité augmentée embarquent des microphones, des écrans et des caméras intégrés à l’objectif.
Dans un article de blog publié récemment, l’entreprise de la Silicon Valley a averti le grand public sur l’effort et la façon dont elle gèrera les données collectées par ses appareils AR. Apparemment, l’avertissement est similaire à celui publié par Facebook, désormais devenu Meta, lors de la phase de test du Projet Aria.
Selon le géant Google, il testera de nouvelles expériences, dont la transcription, la traduction et la navigation sur ses prototypes de lunettes AR. Il compte notamment rechercher divers cas d’utilisation employant la détection audio, tels que la traduction de conversation. Il en est de même pour la détection visuelle, qui pourrait être utilisée pour la traduction de texte, par exemple.
À quoi ressemblent les lunettes AR que Google va tester ?
Les prototypes de lunettes AR de Google ressemblent à des lunettes classiques, note une page d’aide de la société. Ils s’équipent d’écrans intégrés à l’objectif et de capteurs visuels et audio, à savoir une caméra et un microphone. La même page d’aide note que les données d’image enregistrées par les appareils AR seront supprimées une fois l’expérience terminée.
Il y aura toutefois une exception si ces données serviront pour le débogage et l’analyse. Dans ce cas, la firme mettra de côté le contenu sensible, incluant les plaques d’immatriculation et les visages de personnes. Plus concrètement, elle le stockera sur un serveur sécurisé, puis le supprimera après 30 jours.
Facebook a fait à peu près la même chose lors de la phase de test du Projet Aria. En effet, la société de Mark Zuckerberg a flouté manuellement les visages et les plaques d’immatriculation capturés par ses lunettes. À noter qu’un indicateur LED s’allumera sur les appareils AR de Google lorsqu’ils enregistrent des données d’image pour analyse et débogage.
Aussi, l’entreprise de la Silicon Valley les testera avec ses employés eux-mêmes. Elle sélectionnera d’ailleurs des testeurs de confiance. Ceux-ci ne pourront pas effectuer les tests dans les écoles, les hôpitaux, les lieux de culte, et donc les différents lieux du genre.
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