Avec des lieux de travail si dispersés et décentralisés par la pandémie, l’idée d’un bureau metaverse a émergé. Celui-ci se présente comme un moyen pour les employés de partager un espace virtuel, peu importe où ils se trouvent physiquement. Certains ont décidé de creuser pour voir à quel point les employés et les employeurs accueillent le concept, en sondant 1 500 d’entre eux.
Moins de 2 % des personnes interrogées travaillent dans un environnement metaverse. Seuls 6 % des employés ont déclaré qu’ils préféreraient y travailler. Mais 12 % des employeurs ont dit qu’ils avaient l’espace en tête pour leurs projets futurs.
Dans l’ensemble, les employeurs sont plus intéressés par les espaces de bureau metaverse (77 %) que les employés (57 %). Les employés qui ne seraient pas dérangés par le fait de travailler dans un bureau virtuel ont déclaré que leur intérêt était motivé par :
- Une flexibilité accrue du travail à domicile (45 %)
- Un moyen plus simple de collaborer avec des collègues (36 %)
- Des opportunités d’emploi accrues (33 %)
- La possibilité de voyager virtuellement (33%), plus d’interactions sociales (32%)
- Le remplacement des outils de conférence téléphonique comme Zoom (31%)
- Un espace de travail personnalisé infini (29%)
- L’obtention d’un avantage concurrentiel sur le marché du travail (25%)
- Moins d’obstacles pour les personnes ayant des limitations physiques (24 %)
- La possibilité de créer un avatar (24 %)
- Moins de déplacements (23 %)
- La possibilité d’être rémunéré en crypto-monnaie (17 %)
La principale inquiétude des employés concernant le metaverse concerne la confidentialité. Une majorité (63 %) s’inquiètent de l’accès qu’auraient les employeurs à leurs données. En outre, les entreprises de plus de 500 salariés s’intéressent davantage au metaverse (87 %) que les entreprises de moins de 500 salariés (69 %).
Des employeurs déclarent qu’ils enregistreraient les réunions dans un lieu de travail metaverse
Concernant les inquiétudes des employés sur le fait d’être surveillé dans un lieu de travail virtuel, celles-ci incluent la surveillance sur :
- La localisation en temps réel (51%)
- L’écran en temps réel (50%)
- Le suivi du temps (47%)
- Les sites Web visités (42%)
- Les interactions sociales avec les autres (41 %)
- La biométrie (40 %)
- L’eye tracking (33 %)
- Les enregistrements de réunions (31 %)
- Les mouvements corporels (25 %)
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas de la paranoïa. En effet, les employeurs ont déclaré qu’ils enregistreraient les réunions (42 %) et suivraient le temps (39 %). Ils surveilleraient :
- L’emplacement en temps réel (39 %)
- Les écrans (39 %)
- Les sites Web visités (37 %)
- Les réseaux sociaux et les interactions avec les autres (33 %)
- L’utilisation et les téléchargements d’applications (32 %)
- La biométrie (31 %)
- Les mouvements des yeux (24 %) et du corps (23 %).
Metaverse ou pas, de nombreux employés sont déjà sous surveillance. 79 % des employeurs des entreprises de plus de 500 personnes l’admettent. 68 % des entreprises de moins de 500 personnes le reconnaissent également.
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