18 volontaires ont passé une semaine à travailler dans le metaverse, en utilisant la réalité virtuelle. Les participants ont signalé des conséquences négatives après l’expérience.
Dans le cadre d’une expérience, 18 volontaires ont travaillé dans le metaverse pendant une semaine entière. 2 d’entre eux ont dû abandonner en raison de nausées, en partie causées par le poids du casque Oculus Quest 2. Le reste a déclaré se sentir plus frustré et anxieux. Par ailleurs, ils ont affirmé avoir eu mal aux yeux à la fin de l’expérience.
L’expérience est décrite dans un article intitulé « Quantifying The Effects of Working VR for One Week ». En fait, les chercheurs voulaient comprendre les effets du travail en réalité virtuelle pendant de longues périodes. Ils souhaitaient connaître comment cela se comparait au travail dans un environnement physique.
De ce fait, ils ont soumis des volontaires à une semaine entière de travail de 5 jours dans un bureau de réalité virtuelle recréé. La durée du travail dans le metaverse était de 8 heures par jour. Cela comprenait une pause déjeuner de 45 minutes. Ensuite, ils ont passé le même temps dans un environnement de travail réel. Les participants n’avaient pas de tâches à accomplir. Cela signifie qu’ils pouvaient contrôler leur propre journée de travail. Ils ont cependant reçu un équipement identique.
Par rapport à l’environnement de travail physique, les participants ont signalé en moyenne une augmentation de 42 % de leur niveau de frustration. Ils ont aussi évoqué une augmentation de 48 % de la fatigue oculaire. Ils ont globalement subi une baisse de 20 % de leur bien-être entre la semaine passée virtuellement par rapport à l’environnement physique. Enfin, ils ont mentionné qu’ils se sentaient moins productifs. A titre d’exemple, ils ont souligné qu’il était difficile de prendre des notes physiques en réalité virtuelle.
Les problèmes liés au travail dans le metaverse s’estomperont au fil du temps
Les chercheurs expliquent que de nombreux problèmes liés au travail dans le metaverse pourraient s’estomper. Cela viendra avec les améliorations technologiques et à mesure que les gens s’habituent à utiliser la technologie.
« Dans l’ensemble, cette étude permet de jeter les bases de recherches ultérieures. Elle met en évidence les lacunes actuelles et identifie les opportunités d’amélioration de l’expérience de travail en réalité virtuelle ». C’est ce qu’ont déclaré les chercheurs de l’Université de Cobourg en Allemagne, de l’Université de Cambridge au Royaume-Uni, de l’Université de Primorska en Slovénie et de Microsoft.
« Nous espérons que ce travail stimulera d’autres recherches sur le travail productif à plus long terme in situ en réalité virtuelle », ont-ils ajouté.
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