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Sea Hero Quest : Un jeu en réalité virtuelle pour dépister la maladie d’Alzheimer

Sea Hero Quest maladie d'Alzheimer

Sea Hero Quest est un jeu destiné à détecter les signes de la maladie d’Alzheimer. Sorti en 2016, il arrive aujourd’hui dans sa version en réalité virtuelle, après avoir conquis plus de 3 millions de personnes sur smartphone.

La réalité virtuelle se met au service de la médecine. Un jeu vidéo, créé pour dépister la maladie d’Alzheimer en 2016, a été adapté en réalité virtuelle. Sea Hero Quest, c’est le titre, met son joueur à la place d’un capitaine de bateau et analyse sa manière de jouer pour détecter les signes de la maladie.

Sea Hero Quest : jouer pour dénicher la maladie d’Alzheimer

Sea Hero Quest est divisé en plusieurs épreuves, basées sur le sens de l’orientation et la mémoire. « Le jeu fait appel à différentes parties du cerveau, qui sont diversement affectées par la maladie d’Alzheimer . Donc cela nous permet de lier l’activité du joueur avec ce qui se passe dans son cerveau », a expliqué à l’AFP le docteur David Reynolds, directeur scientifique au centre de recherche Alzheimer’s Research UK

Sea Hero Quest maladie d'Alzheimer

Le jeu est initialement sorti en 2016, sur smartphone. Dans sa version VR, le joueur utilise ses yeux pour se déplacer. Cela permet d’atteindre une partie de la population qui n’est habituellement pas ouverte aux jeux sur smartphones : les personnes âgées, qui sont la population la plus à risque sur la maladie d’Alzheimer. « Avec cette technologie, on peut facilement voir si les gens sont perdus, comment ils se comportent dans ce genre de situation », détaille Lauren Presser, l’une des conceptrices du jeu.

3 millions de téléchargements dans 190 pays

Dans sa version sur smartphone déjà, le jeu a compté plus de trois millions de téléchargements, dans plus de 190 pays différents. « Cela nous fournit une gigantesque quantité de données », raconte David Reynolds. Cette quantité de données est fournie anonymement afin d’être analysée. D’après l’opérateur allemand Deutsche Telekom, à l’origine du projet, deux minutes de jeu fournissent aux chercheurs l’équivalent de cinq heures de données exploitables.

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