La réalité virtuelle (VR) peut rendre les gens plus empathiques. Des chercheurs de l’Université de Stanford ont essayé de le prouver lors d’une étude qu’ils ont baptisée « Devenir sans-abri ». Ils ont surtout voulu démontrer que la technologie peut aider à résoudre le problème qu’elle a créé : une perte d’empathie chez certaines personnes.
Grâce aux nouvelles technologies, notamment aux médias sociaux, il est désormais devenu plus facile de communiquer avec autrui. Cependant, en restant collé devant son écran et en vivant souvent dans l’anonymat, on peut perdre notre capacité à comprendre les autres. L’empathie se voit alors détruite. Heureusement, des chercheurs de l’Université de Stanford ont pu démontrer que la VR peut raviver cette compassion chez certains individus.
Réalité virtuelle : un véritable outil pour rendre les gens plus empathiques
L’étude consiste donc à mettre les participants dans la peau d’autrui à l’aide d’un casque VR. Ils vont alors vivre une expérience spécifique, dont la perte d’emploi et d’appartement, et la souffrance qui en découle.
Les participants ne sont certainement pas prêts d’oublier l’expérience étant donné les épreuves qu’ils ont dû endurer. Cela a permis aux psychologues de l’Université de constater à quel point l’expérience immersive est puissante par rapport aux autres médias.
En mesurant l’impact psychologique de l’expérience VR, ils se sont donc rendus compte que les personnes testées ont développé une certaine compassion pour les sans-abris. Elles sont ainsi plus susceptibles de fournir une aide à ces derniers.
Une expérience très différente d’une simple imagination
Les participants à l’étude en question tombent au milieu d’un scénario comme s’ils y étaient pour de vrai. Ils peuvent ainsi mieux comprendre ce que ressentent les sans-abris. De fait, les résultats de l’étude prouve que la VR est capable d’éliminer la distance créée par la technologie, contrairement aux médias classiques, comme le cinéma.
En somme, la réalité virtuelle peut modifier positivement les comportements et les attitudes des personnes.
Selon l’auteur principal du document, Fernanda Herrera, l’un des individus testés est même devenu ami avec un sans-abri de sa communauté à la fin de l’étude. Cela n’a bien sûr pas manqué d’enthousiasmer toute l’équipe de Herrera.
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Bonjour,
Merci pour votre article mais toujours aucune source ce qui est bien dommage 🙁
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