Le cybersickness peut être ressenti lorsqu’une personne utilise un casque VR. Il est similaire au motion sickness et est donc connu comme le mal de la réalité virtuelle. Pour le résoudre, il existe certaines solutions. L’intelligence artificielle (IA) en fait partie.
Grâce à l’avènement de la technologie VR, il est désormais possible de profiter d’une expérience à la fois immersive et fascinante. Toutefois, lorsqu’on utilise un casque VR, notre cerveau peut recevoir des messages indiquant qu’on bouge, alors qu’en réalité, on est immobile. Cela peut provoquer des nausées. C’est ce qu’on appelle le cybersickness. Afin de réduire ce dernier, on peut désormais se servir tout simplement de l’IA.
Comprendre les degrés de liberté en réalité virtuelle
Avant toute chose, il est bon de savoir que les technologies VR utilisent ce qu’on appelle les degrés de liberté ou DoF pour décrire un axe suivi. En réalité virtuelle, on distingue donc notamment le 3 DoF et le 6 DoF.
Ainsi, le 3 DoF désigne le suivi de l’orientation. Cela concerne alors uniquement le mouvement de rotation. En d’autres termes, on peut regarder autour de soi, mais on ne peut pas bouger. À noter que le 3 DoF est utilisé par la plupart des casques VR, dont les casques mobiles et certains casques autonomes, comme l’Oculus Go.
Pour ce qui est du 6 DoF, il permet de se déplacer dans l’environnement virtuel. Mais on peut aussi regarder les objets qui s’y trouvent sous tous les angles. Ce sont les casques VR autonomes récents, comme l’Oculus Quest 2, qui peuvent le prendre en charge. Cependant, le contenu reste 3 DoF. Ce manque de prise en charge du 6 DoF provoque un conflit vestibulo-visuel chez les utilisateurs, d’où la cause principale du cybersickness.
Comment l’IA résout-elle alors le cybersickness ?
Lorsqu’on ressent le cybersickness au moment d’utiliser un casque VR, il y a donc un conflit entre les informations vestibulaires et visuelles. Pour éliminer ce conflit, il est indispensable de restaurer l’harmonie entre les systèmes vestibulaire et visuel du corps.
Étant donné que l’IA peut adapter les environnements VR afin qu’ils correspondent de manière précise aux mouvements de la tête, elle peut ainsi restaurer cette harmonie.
En d’autres mots, l’IA peut faire la synthèse du mouvement dans des environnements VR. Elle améliore alors l’expérience en fournissant un mouvement à 6 DOF.
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Votre explication n’a AUCUN sens. « IA peut adapter les environnements VR afin qu’ils correspondent de manière précise aux mouvements de la tête » ??? Elle va figer l’image si on ne bouge pas ??
Cmplètement d’accord, l’article n’a aucun sens