Thomas Reardon, un chercheur influent à l'avant-garde de l'innovation en informatique, quitte son poste chez Meta. Et pourtant, l'entreprise pourrait dévoiler sa dernière invention, potentiellement révolutionnaire dans le domaine de la saisie informatique, en 2025.
Thomas Reardon est le vice-président de la recherche au sein de l'équipe de réalité augmentée chez Meta Platforms. L'homme a joué un rôle clé dans le développement de la technologie et des produits liés à la réalité augmentée. Cependant, selon The Information, il quittera son poste chez Meta en mai. Mais les raisons de son départ et ses projets futurs ne sont pas spécifiés.
Toutefois, Reardon continuera à travailler comme conseiller pour Meta. Il restera en contact étroit avec Andrew Bosworth, le directeur technique de Meta. Même s'il ne conserve pas son rôle précédent, il aura toujours un lien avec l'entreprise et ses initiatives dans le Metaverse.
Thomas Reardon est un professionnel polyvalent. Ses compétences s'étendent à la neurosciences, la programmation et l'entrepreneuriat. Il a fondé la startup CTRL Labs, acquise par Facebook en 2019 pour un montant estimé entre 500 millions et 1 milliard de dollars.
Le bracelet EMG de Thomas Reardon au cœur de la stratégie de Meta pour les lunettes AR
La startup CTRL Labs développait un bracelet basé sur l'EMG (électromyographie). Cette technologie capte les signaux électriques des muscles, pour les utiliser comme entrées informatiques. Ces signaux peuvent être générés par les mouvements intentionnels des utilisateurs. Et Meta voit dans cette technologie un moyen idéal de contrôler ses lunettes AR de manière discrète et sans effort.
En 2021, Meta a dévoilé ses travaux sur les interfaces neuronales. Il a montré son intérêt pour l'utilisation des signaux cérébraux dans l'interaction avec les appareils technologiques. Selon une feuille de route matérielle divulguée, Meta prévoit de commercialiser cette technologie en 2025 sous deux formes distinctes. D'une part, un bracelet conçu pour contrôler les lunettes intelligentes Ray-Ban Meta de troisième génération. D'autre part, une montre intelligente autonome qui arbore la marque Meta.
En associant le bracelet basé sur l'EMG aux lunettes AR de Meta, les utilisateurs pourraient potentiellement contrôler diverses fonctionnalités des lunettes, comme la navigation dans les menus, la sélection d'options, voire même des interactions plus complexes, tout en gardant les mains libres. La montre intelligente autonome, quant à elle, offrirait des fonctionnalités similaires de contrôle, mais de manière plus polyvalente, pouvant être utilisée indépendamment des lunettes AR.
Ni Thomas Reardon ni Meta n'ont répondu à une demande de commentaire.
- Partager l'article :