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Bulletstorm VR : Voici nos impressions sur le jeu

Bulletstorm VR : Voici nos impressions sur le jeu

Bulletstorm VR, le jeu de tir de science-fiction du studio Incuvo, est officiellement sorti sur le 18 janvier 2024. Il s'agit d'une adaptation en réalité virtuelle (VR) de Bulletstorm développé par People Can Fly. Le jeu original a reçu des critiques positives pour son action intense et son humour exagéré. Mais qu'en est-il de Bulletstorm VR ? Le jeu est-il à la hauteur de nos attentes ? Voici nos impressions sur ce jeu.

À son lancement en 2011, Bulletstorm a été bien accueilli par les critiques. Cependant, le jeu n'a pas rencontré le succès commercial escompté. Malgré cela, People Can Fly n'a pas abandonné le jeu. En 2017, le studio a lancé la version remasterisée « Full Clip Edition ». Et en collaboration avec Incuvo, il a récemment développé la version de réalité virtuelle baptisée Bulletstorm VR. Actuellement, cette dernière est disponible pour les casques , Meta , PlayStation VR2 et PC VR. Elle est disponible au prix de 40 euros sur la boutique Meta Quest Store.

De nombreux joueurs ont déjà eu l'occasion de tester le jeu. Et certains ont affirmé que Bulletstorm VR ne parvient pas à égaler son prédécesseur. À vrai dire, le jeu a reçu de nombreuses critiques négatives. Dans l'espoir de lui donner le bénéfice du doute, nous l'avons soumis à notre propre évaluation. Voici nos impressions.

Caractéristiques techniques
  • Date de sortie : 18 janvier 2024
  • Développeur : Incuvo
  • Éditeur : People Can Fly
  • Plates-formes : PlayStation 5, Windows, Meta Quest
  • Genres : Jeu de tir, Jeu d'aventure

Ce que raconte l'histoire de Bulletstorm VR

Bulletstorm narre l'histoire de Grayson Hunt, un ancien membre des forces spéciales au sein de l'unité appelée Dead Echo. Le protagoniste agit sous les ordres du général impitoyable Victor Serrano. Initialement dévoué à leur mission, Hunt et son équipe ont réalisé que ce dernier les manipulait. En effet, il les incitait à éliminer non pas des terroristes, mais des civils inoffensifs jugés comme une menace par le général.

Échappant à leur destin initial, ils deviennent des pirates et prêtent serment de vengeance contre Serrano. Une décennie plus tard, leur opportunité se présente lorsqu'ils attaquent le vaisseau de Serrano, forçant les deux vaisseaux à atterrir sur une planète hostile et désolée.

Grayson entreprend une quête pour chasser Serrano, accompagné de son partenaire technologiquement amélioré, Ishi Sato. Au cours de leur périple, ils rencontrent des pillards déments qui se servent des ressources de la Confédération des Planètes, transformant cette planète isolée en bien plus que ce qui apparaît à première vue.

Un regard critique sur le gameplay de Bulletstorm VR

Nous avons examiné de manière critique les différentes facettes du gameplay de Bulletstorm VR, et voici ce que nous en pensons.

Points de compétence et éliminations stylées

L'édition « Full Clip » de Bulletstorm parue en 2017 a suscité un meilleur engouement sur PC, , Xbox One et Switch. En fait, le jeu propose un concept où éliminer des ennemis importe moins que la façon stylée dont cela est fait. Et c'est le système de points (SP) pour améliorer les armes qui récompense les éliminations stylées. Le gameplay axé sur les SP constitue une approche unique pour une campagne de tir à la première personne.

Cependant, Bulletstorm VR ne parvient pas à capturer la fluidité et l'excitation de l'original sur écran plat. Le gameplay du jeu repose sur un système de combos qui incite à des mouvements rapides et frénétiques. Cela implique des glissements, des coups de pied et des tirs. L'objectif est d'effectuer des combos en utilisant une laisse énergétique pour ralentir un ennemi, le frapper rapidement et/ou le tuer avec des tirs, souvent en exploitant des éléments environnementaux spéciaux pour des bonus.

Le passage en réalité virtuelle semble rendre les interactions moins fluides et plus hésitantes par rapport à la version non-VR, ce qui ralentit l'expérience globale.

Des armes sophistiquées, mais des récompenses insuffisantes

De nos jours, les joueurs recherchent des systèmes de mise à niveau d'armes plus sophistiqués, avec plus de contrôle sur leur expérience de tir. Mais en 2024, le système de mise à niveau de Bulletstorm ne donne tout simplement pas l'impression que le jeu en vaut vraiment la peine pour des meurtres artistiques.

Gagner des points SP et les dépenser pour améliorer la capacité du chargeur et la capacité de charge secondaire ne semble pas suffisamment gratifiant pour inciter à s'engager pleinement avec le système. Bien sûr, il est amusant de réaliser des actions spectaculaires, comme jeter un ennemi dans une meule géante. Mais si cela ne récompense pas de manière constante au-delà du premier moment impressionnant, les joueurs seront moins enclins à rechercher ces moments tout au long de la campagne de cinq heures.

En plus de l'absence d'option de coopération ou de multijoueur, la seule nouveauté est constituée de deux missions ajoutées qui mettent en scène Trishka Novak et sa lame énergétique. Cependant, cette lame paraît tellement surpuissante que vous pouvez facilement vous frayer un chemin en l'agitant simplement de manière désinvolte jusqu'à votre retour à la campagne principale.

Jouer avec l'humour rétro dans un monde hyper-violent

Au lancement du jeu, vous aurez un avertissement signalant son développement en 2011. On a des dialogues désuets et potentiellement offensants selon les normes actuelles. Cela contribue à rendre le gameplay assez comique.

Imaginez ceci : un jeu extrêmement violent où vous détruisez la tête et les membres des personnages, accompagné de commentaires excessivement virils qui évoquent le style des films d'action des années 90, où les personnages étaient audacieux et insouciants à un niveau démesuré. Aujourd'hui, cela ajoute une dimension hilarante. Cela apporte un niveau supplémentaire de divertissement au gameplay.

L'immersion du jeu

Comme nous le savions, la réalité virtuelle offre une immersion intense dans les jeux. Elle doit surpasser l'expérience des jeux traditionnels. Cependant, dans le cas spécifique de Bulletstorm VR, cette immersion est compromise. Et pour cause, le jeu présente des problèmes graphiques et de présentation générale du jeu.

Des graphismes de mauvaise qualité

Les graphismes de mauvaise qualité constituent un problème majeur puisqu'elles affectent significativement l'immersion. Les textures boueuses et les limitations graphiques sur la PlayStation VR2 sont des points clés qui méritent une attention particulière.

L'impact des cinématiques sur l'immersion

Les cinématiques sont un aspect clé qui entrave l'immersion. Elles retirent complètement les joueurs de l'expérience immersive. Elles les transportent d'une expérience de jeu à une expérience de visionnage, similaire à être assis dans une salle de cinéma. L'éclairage étrangement lumineux de certaines cinématiques ajoute à l'incohérence globale du jeu.

Le temps de chargement et les interruptions fréquentes

Les temps de chargement constants et les interruptions fréquentes pour des cinématiques liées à l'intrigue sont des aspects négatifs qui affectent le rythme du jeu. Le matériel du Quest 2 peut ne pas être parfaitement adapté aux conversions en réalité virtuelle de jeux de cette époque spécifique. Il est recommandé d'utiliser un casque plus puissant comme le Quest 3 ou via Steam VR pour une meilleure expérience.

Le confort dans le jeu Bulletstorm VR

Malgré ses défauts, Bulletstorm VR se distingue par son confort. Le jeu propose divers styles de déplacement et des options de confort en réalité virtuelle pour une expérience de déplacement rapide. Cependant, la fonction de « sprint » est très rapide, ce qui pourrait être inconfortable pour certains utilisateurs. Bien que la plupart des aspects aient été optimisés pour la réalité virtuelle, certaines expériences moins agréables subsistent, comme une balade en charrette sur une piste constituée de blocs, provoquant des secousses latérales.

Bulletstorm VR

Le jeu de FPS brutal développé par Incuvo au prix de 40€

Verdict

Bien que Bulletstorm VR présente quelques points positifs, il est actuellement difficile de le recommander, même aux amateurs du jeu original. Cela vaut la peine uniquement si vous ressentez une certaine nostalgie pour l'époque passée et que vous avez envie de retrouver Greyson et ses compagnons pour une courte escapade de 7 heures. Les affrontements offrent du divertissement lorsqu'ils se déroulent bien. Et la version VR inclut du nouveau contenu mettant en avant Trishka Novak.

Les niveaux Trishka offrent aux joueurs la possibilité d'exploiter l'équipement du personnage principal, agrémenté d'une lame d'énergie additionnelle pour découper des groupes d'ennemis et trancher des cordes, introduisant ainsi des éléments de destruction environnementale. Malgré ces points forts, des problèmes ou des défauts dans le jeu rendent actuellement sa recommandation générale difficile.

Il existe une lueur d'optimisme quant à l'évolution positive de Bulletstorm VR au fil du temps. People Can Fly et Incuvo ont signalé des travaux en cours pour apporter des améliorations. Cependant, des modifications substantielles seront nécessaires pour rapprocher le jeu de la qualité de l'original. Pour le moment, ceux qui souhaitent revisiter Bulletstorm devraient privilégier Bulletstorm: Full Clip Edition.

On aime
  • Concept de gameplay unique
  • Humour rétro
  • Confort en réalité virtuelle
  • Contenu additionnel
  • Prix raisonnable
On aime moins
  • Graphismes de mauvaise qualité
  • Cinématiques impactant l'immersion
  • Temps de chargement et interruptions fréquentes
  • Problèmes de gameplay en VR
  • Récompenses insuffisantes pour les actions spectaculaires
  • Manque d'options multijoueurs

Le coup de cœur de Julie❤️

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Julie – Journaliste realite-virtuelle.com

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