Le PDG de Snap, Evan Spiegel, a révélé son point de vue sur le concept du métavers. D’après lui, celui-ci est « ambigu et hypothétique ».
Le PDG de Snap a annoncé son mini-drône selfie, baptisé Pixy. A cette occasion, il a également expliqué pourquoi son entreprise n’utilisait pas le terme métavers. Selon lui, « ce mot est assez ambigu et hypothétique ». Il a ajouté que les gens « aiment le monde réel », et que si on demandait à plusieurs personnes de définir ce qu’est le métavers, chacune d’elle aura sa définition du concept.
Ainsi, le patron de Snap affirme qu’il préférait plutôt se concentrer sur des expériences qui augmentent le monde et éviter de se focaliser sur quelque chose d’entièrement « ambigu ». Il a rajouté que les entreprises qui investissent dans le métavers « parlent de quelque chose qui n’existe pas encore ».
Cette société annonce vouloir investir davantage sur la création d’outils de réalité augmentée. Evan Spiegel a déclaré que « chaque jour, seulement dans l’application Snapchat, on compte quelque 250 millions de personnes qui interagissent avec la réalité augmentée ». Ces interactions AR intègrent des expériences d’achats avancées et des nouveaux effets selfie proposés par Snap.
Snap parie gros sur le monde réel, et non sur le métavers
En revanche, le PDG de Snap admet que les lunettes de réalité augmentée sont d’une importance capitale. Il a même affirmé que cet outil est essentiel pour superposer l’informatique sur le monde qui vous entoure. Notons qu’aujourd’hui, Spiegel dispose déjà de lunettes de réalité augmentée testées par les développeurs.
La semaine dernière, Evan Spiegel a expliqué à The Verge’s Heath que son entreprise parie gros sur le monde réel et non sur le métavers. « L’informatique peut vraiment améliorer cela, [et] rendre cela plus amusant et contribuer à des expériences partagées », a-t-il ajouté.
« Mais, finalement, les gens vont passer la grande majorité de leur temps dans le monde réel. La raison en est que c’est vraiment un endroit merveilleux… Et c’est pourquoi nous parlons avec beaucoup de spécificité des produits que nous avons aujourd’hui, des solutions qui existent aujourd’hui, et sur la façon dont les gens utilisent nos produits, plutôt que de parler d’hypothèses ».
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