En décembre dernier, Disney + a lancé des niveaux financés par la publicité moins chers. Derrière ces publicités se cache une pile technologique que Disney a élaboré depuis des années. Et celle-ci continuera certainement à alimenter sa publicité alors que l’entreprise s’implique de plus en plus dans le metaverse.
Le lancement des niveaux financés par la publicité de Disney + est le fruit de trois longues années de travail sur la technologie publicitaire interne. C’est ce qu’a affirmé le directeur de la technologie de la division Media and Entertainment Distribution de Disney, Aaron LaBerge.
Mais ce lancement n’était pas le point culminant final de la pile technologique publicitaire, qui est une large suite de programmes, de données, de systèmes et de serveurs. Dans une interview, LaBerge a expliqué que l’ensemble de ces programmes pourrait constituer l’avenir du streaming, et du fameux metaverse.
Visionner des publicités dans le metaverse ? Ce n’est peut-être pas un divertissement exaltant. Mais il a le potentiel de rendre les nouveaux formats plus accessibles aux fans. Et pour Disney, avoir son propre appareil publicitaire sur toutes ses plateformes de streaming est un atout. Cela signifie des campagne plus efficaces pour les experts en marketing.
Disney hébergera une vitrine virtuelle et présentera sa pile technologique publicitaire
La semaine prochaine, Disney hébergera une vitrine virtuelle pour les agences et les marques. Le but est de mettre en valeur ses avancées publicitaires. A cette occasion, il présentera sa pile technologique.
Parmi l’un des éléments de la pile de technologies publicitaires de Disney, on compte le Yield Optimized Delivery Allocation ou YODA. Il s’agit d’un moteur algorithmique qui planifie le moment de diffusion, le lieu et le public d’une annonce. On distingue également le Disney Realtime Ad Exchange ou DRAX. Cette plateforme aide à coordonner automatiquement l’offre et l’inventaire publicitaires. Cependant, avant que ces deux technologies ne débarquent dans un metaverse, Disney vise des objectifs à court terme.
Laberge a souligné que l’entreprise continuera de « travailler sur la publicité axée sur les téléspectateurs ». Avec le temps, le streaming a gagné en popularité. Et cela a fait évoluer la publicité vers de nouveaux formats qui n’étaient pas possibles sur des télévisions ordinaires.
« Tout ce que nous voulons, c’est de rendre l’expérience publicitaire agréable et transparente. C’est ainsi seulement que les gens profiteront de plus de contenu » a déclaré LaBerge.
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