Les nouvelles recrues de l’armée chinoise utilisent la réalité virtuelle (VR) pour la formation au parachutisme, car les jeunes sont plus réceptifs à cette technologie.
En Chine, les parachutistes se tournent vers la technologie de la VR pour essayer d’améliorer leurs formations et préparations au combat. Cela permet également de parfaire leurs compétences, puisque leurs commandements militaires se concentrent sur l’entraînement, passant d’un modèle russe à un modèle américain.
Des formations en VR qui se révèlent efficaces à l’évaluation
Le journal militaire chinois, PLA Daily, a publié un article lundi sur une brigade de parachutistes nouvellement recrutés qui ont terminé leur évaluation intermédiaire le mois dernier. Selon le commandement de l’armée chinoise, ces recrues ont utilisé la VR pour suivre une formation au parachutisme et elles étaient satisfaites des résultats.
Le commentateur militaire et ancien instructeur de l’Armée Populaire de Libération de la Chine (APL), Song Zhongping, a déclaré que l’entraînement sur la VR de l’APL pouvait être considéré comme un complément pour les nouvelles recrues afin de les aider à surmonter certaines craintes en matière de parachutisme.
« La réalité virtuelle est devenue une méthode d’entraînement populaire en raison de sa facilité à simuler différents environnements et conditions météorologiques, mais il est impossible de la laisser remplacer l’entraînement réel, » a-t-il déclaré.
Les experts militaires chinois affirment que la Russie a autrefois mis l’accent sur le développement des parachutistes d’élite, mais qu’elle a maintenant été remplacée par une formation américaine. Cette nouvelle méthode se concentre plus sur les opérations conjointes et les nouvelles technologies.
Des compétences acquises exclusivement par la technologie de la VR
Le rapport de l’armée chinois a indiqué que la VR était particulièrement adaptée aux nouvelles recrues. En effet, ces jeunes « post-2000 » sont plus réceptifs à l’utilisation de la technologie VR pour de nouvelles méthodes de formation.
« L’entraînement aérien VR est très flexible dans ses simulations de décollage et d’atterrissage ainsi que dans certaines situations d’urgence. Ces expériences sont très réelles, ce qui permet de suivre et d’apprendre les compétences de base et les théories de l’expérience aérienne, » a déclaré la nouvelle recrue Zhang Chuxuan.
Contrairement à leurs homologues américains et russes, l’APL manque d’expérience réelle du combat puisque le pays n’a pas été engagé dans un conflit majeur depuis la guerre de Corée dans les années 1950. Depuis lors, la Chine n’a participé qu’à la guerre frontalière sino-indienne, beaucoup moins importante, en 1962, et à la guerre sino-vietnamienne en 1979.
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