Meta fait un pas de plus dans la compétition pour l’IA générative. L’entreprise a annoncé LLaMA 2, son dernier modèle de langage. Celui-ci sera accessible en open-source et gratuit pour une utilisation commerciale et de recherche. Cette décision place l’entreprise en position de rivaliser avec GPT-4 gratuit d’OpenAI, qui alimente des outils populaires comme ChatGPT et Microsoft Bing.
Mardi dernier, le patron de Meta, Mark Zuckerberg, a dévoilé le LLaMA 2. Ce modèle de langage open source s’ouvre à davantage de personnes. Des rapports indiquent que Microsoft et Qualcomm prévoient déjà d’utiliser cette intelligence artificielle (IA) dans leurs produits. Ces entreprises ont annoncé leur nouveau partenariat avec Meta. Il est à souligner que la version open source de LLaMa 2 sera accessible via la plate-forme Azure, sur Amazon Web Services, Hugging Face, etc.
Depuis sa mise en ligne le 18 juillet 2023, le Llama 2 s’affirme comme un concurrent de taille face à ChatGPT d’OpenAI et Google Bard en matière de modèles de langage. Et avec l’élargissement de l’accès, de nouveaux outils exploitant l’IA seront certainement créés en s’inspirant de ce modèle.
« Le LLaMA 2 a été pré-formé sur 40% de données en plus que le LLaMA 1 et a amélioré son architecture », a déclaré Zuckerberg.
Selon John Montgomery, le vice-président de Microsoft pour Azure AI, le LLama 2 a été conçu pour permettre aux développeurs et aux organisations de créer des outils et des expériences génératives basés sur l’IA.
Introduire le LLaMa sur les ordinateurs portables, les téléphones et les casques
En s’associant avec Meta, Qualcomm souhaite introduire le LLaMa sur les ordinateurs portables, les téléphones et les casques d’ici 2024. Cette initiative vise à offrir des programmes alimentés par l’IA qui peuvent fonctionner de manière autonome, sans dépendre des services cloud.
Qualcomm a expliqué que la capacité d’exécuter des modèles d’IA génératifs comme le Llama 2 sur des appareils comme les smartphones, les PC, les casques VR/AR et les véhicules permet aux développeurs de réduire les dépenses liées au cloud et d’offrir aux utilisateurs des expériences personnalisées, plus fiables et privées.
D’après cette société, le partenariat permettra aux développeurs de concevoir des cas d’utilisation comme les assistants virtuels intelligents, les applications de productivité et les outils de création de contenu et des divertissements. Ces apps seront accessibles même lorsque l’appareil est en mode avion ou ne peut pas se connecter à un réseau sans fil.
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