Project Wingman vous emmène en plein ciel pour combattre dans un avion de chasse. Il s’agit donc d’un jeu de combat aérien de type arcade. Vous avez ici affaire à un véritable spin-off de la franchise Ace Combat. Voici notre test du titre pour en savoir plus sur ses détails.
Ça fait un bon bout de temps que les fans de jeux de combat aérien, comme Ace Combat, attendaient un titre bien digne de ce nom en VR. Heureusement pour eux, leur rêve se réalise désormais avec la sortie de Project Wingman. Il fait donc partie des jeux de combat aérien de type arcade. Mais qu’est-ce qu’il a à offrir de plus par rapport à ses prédécesseurs ? Les réponses à découvrir dans notre test.
Project Wingman : un spin-off d’Ace Combat ?
Comme il a été dit précédemment, Project Wingman est un jeu de combat aérien de type arcade, tout comme Ace Combat. De plus, comme ce dernier, il se déroule sur une Terre parallèle déstabilisée.
À cause de cela, certaines organisations militaires privées exploitent donc de grandes flottes de chasseurs à réaction. À noter qu’il ne s’agit pas d’un simulateur. Ainsi, pour jouer à ce jeu, vous n’avez nullement besoin d’avoir une connaissance spécifique en avion de chasse.
Il est bon de souligner que chaque mission du titre se révèle jouable sur SteamVR et sur les casques Oculus (PC). Vous pouvez de ce fait y jouer principalement avec les casques Valve Index, HTC Vive, Oculus Quest et Quest 2, Rift et Windows Mixed Reality.
Project Wingman : configuration de HOTAS un peu frustrante
Project Wingman prend bien en charge les manettes de jeu. Par contre, même s’il est censé être totalement compatible avec les périphériques HOTAS (Hands On Throttle And Stick), aucun des boutons et axes n’est malheureusement préassigné.
Ainsi, si vous utilisez l’un de ces périphériques, dès le lancement du jeu, vous ne pouvez même pas appuyer sur la touche « Start ». La raison est que ce titre n’a pas de mappages HOTAS par défaut, ce qui s’avère plutôt frustrant.
Et le pire, c’est qu’il n’y a pas non plus de support pour les contrôleurs VR, même pour parcourir le menu. Pour assigner les touches de votre contrôleur, vous devez donc relancer le jeu en mode non VR, à moins que vous ayez une manette de jeu connectée et prête à l’emploi.
Qu’en est-il du gameplay ?
Une fois le jeu lancé, vous constaterez à quel point il y a du plaisir à y jouer. Vous avez droit à 21 missions au total. Chacune d’elles devrait vous prendre environ 30 minutes en général si vous y jouez pour la première fois.
Vous pouvez bien évidemment rejouer les missions pour faire mieux, et pour gagner davantage de points. Tout comme dans Ace Combat, vous êtes amené à affronter une vague d’ennemis.
Vous devez ainsi faire face à des avions de chasse bien sûr, mais aussi à des bateaux, des canons et même à une gigantesque forteresse volante.
Les avions disponibles pour commencer le jeu
Au début du jeu, vous pouvez choisir entre deux avions des années 1960. Il s’agit ainsi du MiG-21 soviétique et du F-4 américain. Il est bon de souligner que le nom de chaque avion s’avère légèrement modifié par rapport à la réalité.
La raison est que cela permet d’éviter les éventuels soucis liés aux droits d’auteur. En tout cas, les modèles 3D se révèlent assez précis.
Au fur et à mesure que vous accomplissez des missions dans Project Wingman, vous gagnerez des points. Vous pouvez ensuite les dépenser pour débloquer et vous offrir des avions plus récents. À noter que vous avez droit à plus de 20 avions au total.
Quid des armes qu’on peut utiliser ?
Ce jeu met à votre disposition toute une gamme d’armes. De plus, elles se révèlent très différentes les unes des autres au point que cela nous a bien impressionnés.
Avant chaque mission, vous pouvez d’ailleurs choisir entre différentes options de chargement, car chaque avion en bénéficie. En somme, le gameplay reste frais, même lorsque vous faites face à une nouvelle vague d’ennemis.
Vous avez donc droit à des missiles antiaériens, des missiles antinavires et des missiles air-sol. Il existe aussi un large choix de pistolets. Certains d’entre eux s’avèrent moins puissants, mais dotés de beaucoup de munitions, tandis que d’autres ont une puissance plus remarquable.
Project Wingman : à propos des graphismes
Globalement, l’on a trouvé que l’esthétique visuelle est très réussie. Certains des effets se révèlent même très impressionnants, même si vous adoptez des réglages bas. Vous pouvez, par exemple, observer des gouttes de pluie qui coulent sur les côtés du cockpit.
Il y a également les missiles qui s’envolent et explosent d’une manière plutôt spectaculaire.
Le hic, c’est que les manettes et les boutons virtuels ne bougent pas dans les cockpits. De plus, il n’y a aucun moyen de garder le HUD de l’avion sans le HUD de jeu. Et pourtant, cela s’avère possible dans Star Wars Squadrons.
Quelle est la configuration PC nécessaire ?
En général, les jeux de vol sont difficiles à exécuter en VR quand on pousse à pleine fréquence d’images. À cause d’énormes environnements volants et de la combinaison de cockpits très détaillés, tout PC peut avoir du mal à faire tourner ces jeux correctement.
Lors de ce test, nous avons utilisé une carte graphique NVIDIA RTX 2070 accompagnée d’un Intel i5-9600K et d’une RAM de 32 Go. Comme plateforme, nous avons recouru à un Quest 2 en mode Link à 90 Hz, avec une résolution de 1624 × 1648 par œil, soit celle définie par défaut.
Avec une telle configuration, qui semble déjà assez puissante, nous avons dû baisser la majorité des réglages sur Low afin d’obtenir un solide 90 FPS. De plus, on a remarqué un étrange bug lorsqu’on essaie de faire une capture d’écran ou de lancer d’autres programmes. Même le menu Oculus Dash refuse de répondre.
Ce qu’il faut savoir sur les options de confort
Il ne faut pas oublier que Project Wingman est un jeu de combat aérien basé sur le cockpit. Ainsi, l’intégralité du jeu se passe à l’intérieur de divers cockpits. Il faut avouer que cela aide à atténuer le mal des transports en VR puisque votre vision se révèle ancrée dans un cockpit.
Il faut en outre savoir que chaque avion bénéficie d’un style de cockpit différent. Cela peut également contribuer à la réduction des nausées et des éventuels maux de tête.
En tout cas, il faut dire que les avions volent très vite, et font toujours beaucoup de vrilles. Cela peut de ce fait devenir intense à tout moment au cas où vous êtes sensible. Il n’y a d’ailleurs aucune option de confort particulière à modifier.
Project Wingman : nos dernières impressions
En somme, Project Wingman constitue vraiment un spin-off de la série de jeux Ace Combat, surtout si vous y jouez en mode non VR avec une manette de jeu. Cependant, se servir de cette dernière en VR ruine l’immersion pour la plupart.
Et pourtant, la configuration d’un périphérique HOTAS se révèle frustrante. On espère alors une certaine amélioration de la part du développeur du titre.
Dans tous les cas, il faut avouer que ce titre propose un gameplay bien intéressant grâce à sa large gamme d’avions de chasse et d’armes. Il ne faut pas non plus oublier les différentes options de chargement de chaque avion.
Points positifs
- Esthétique visuelle globalement très bien
- Toute une gamme d’armes disponibles
- Modèles 3D des avions assez précis
Points négatifs
- Configuration d’un périphérique HOTAS compliquée
- Aucun support pour les contrôleurs VR
Gameplay - 7
Graphismes - 8
Immersion VR - 7
7.3
Gameplay : Gameplay intéressant avec une large gamme d'avions de chasse et d'armes, et avec différentes options de chargement pour chaque avion.
Graphismes : L'esthétique visuelle a l'air très bien dans sa globalité. Les effets visuels sont impressionnants.
Immersion VR : Malgré la configuration un peu compliquée des périphériques HOTAS, le jeu reste immersif dans son ensemble.
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