Nous avons testé un jeu, mais pas n’importe lequel, un jeu qui n’est pas en réalité virtuelle, et qui a bénéficié d’un patch permettant son utilisation avec les casques de réalité virtuelle : Project Cars. À partir de ce constat, rien ne présageait ce qui allait suivre, la suite dans ce test :
Nous avons testé Project Cars VR sur HTC Vive, mais sachez que le jeu est aussi compatible sur l’Oculus Rift. Pour les personnes disposants déjà du jeu sur PC, un patch permettant de rendre le jeu compatible avec la réalité virtuelle est déjà disponible.
Durée de vie : illimitée
Joueurs : 1 joueur online
Date : 12 Mai 2016 (sortie du patch VR)
Développeur : Slightly Mad Studios
Genre : Jeu de course
Plateformes : Oculus Rift – HTC Vive
Scénario
Il n’y a pas de scénario (dans le sens jeu d’action-aventure ou jeu de rôle), mais un mode carrière que l’on notera dans la catégorie scénario.
Ce mode carrière est un des modes les plus intéressants tous jeux de courses confondus, car il vous permet de partir tout en bas de l’échelle (Karting) jusqu’à la Formule 1, ou les courses d’endurances comme celle mythique du Mans.
Comme dans la réalité, vous aurez des essais libres, des qualifications, et bien sûr la course. Suivant vos performances, vous pourrez être invités à des meetings, ou même à participer à de nouveaux championnats sur de nouvelles voitures de plus haut niveau. Si vous êtes fan de Formule 1, vous mettrez un certain temps pour arriver dans la catégorie reine sachant qu’il vous faudra réussir auparavant en karting, et en catégorie inférieure (Formule 2…).
Quel que soit votre profil, il est primordial de régler le niveau de l’IA, car celle-ci peut se révéler vite trop agressive ou trop gentille. Sur ce point-là, la personnalisation de la difficulté est un bon point apporté par les développeurs de Slightly Mad Studios. Au fur et à mesure que vous progresserez dans le jeu, vous enlèverez de vous-même la facilité du jeu pour prolonger le plaisir de vous confronter à l’IA, qui au niveau maximal devient réellement injouable.
Sachez que pour les amateurs de Formule 1, Project Cars n’a pas les droits de la Formule 1 appartenant pour le moment à Codemasters, donc n’espérez pas voir Rosberg, Vettel, Hamilton et les autres pilotes. D’ailleurs, la Formule 1 se nomme Formule A dans le jeu, mais aucune incidence sur le jeu ou dans le mode carrière, si ce n’est le changement des noms des écuries et des pilotes. La carrière est longue, très longue, et vous tiendra en haleine bien longtemps. Vous permettant de vous familiariser d’une bien belle manière avec Project Cars.
Graphismes
Le jeu est d’une qualité rare parmi les jeux en réalité virtuelle, les circuits sont parfaitement retranscrits, les effets de la météo sont réalistes, météo qui est d’ailleurs dynamique, il faut le souligner. Celle-ci aura donc une incidence sur l’adhérence de votre voiture, et donc sur votre pilotage.
Project Cars peut être assimilé à un jeu sorti sur les dernières consoles de jeux (PlayStation 4 ou PC), ce qui est une belle performance qu’on n’avait pas vue depuis EVE Valkyrie. On peut néanmoins citer un défaut, c’est la mauvaise gestion de l’horizon. En effet, l’horizon est assez pixélisé, cet effet ne rend pas le jeu de mauvaise qualité. Mais il réduit la qualité graphique d’un titre qui n’était pas loin de la perfection en terme graphique. Surtout qu’il faut prendre en compte que ce n’est pas un jeu dédié à la réalité virtuelle, mais un jeu qui a bénéficié d’un patch le permettant d’y avoir accès.
Jouabilité
Il n’y a rien à débloquer dans ce jeu, lors de votre premier démarrage, tout sera disponible que ce soit les véhicules, circuits (vous pourrez dévaler les kilomètres dans certains circuits devenus légendaires comme celui du Mans, de Spa ou de Monza), ou les compétitions. Ce qui est appréciable.
Project Cars est une simulation (entendez par simulation, plus dur à prendre en main qu’un jeu arcade, mais beaucoup plus réaliste). Mais contrairement à d’autres simulations, Project Cars se singularise par la richesse de ses commandes et de ses paramétrages, rendant le jeu bien plus accessible.
Le jeu de par sa qualité graphique et sonore, donne une sensation d’immersion grandiose, faire la longue ligne droite descendante de Spa vaut le détour en réalité virtuelle, que ce d’un point de vue sonore ou graphique. Néanmoins, le room-scale n’est pas utile pour Project Cars, étant donné qu’il faut jouer de façon immobile, le jeu ne demandant pas de mouvement particulier.
SI vous possédez le duo volant de course plus pédalier, alors vous faites partie des chanceux qui pourront bénéficier de Project Cars dans des conditions de jeu optimales, vous rapprochant même des simulateurs de course utilisés par les écuries pour faire progresser leurs pilotes. Et si vous ne possédez pas du volant-pédalier, la manette fera largement le travail. Cependant, nous vous déconseillons de jouer avec le clavier, l’immersion y sera bien réduite.
Project Cars n’est pas un jeu sorti nativement en réalité virtuelle, on le voit clairement lors des courses, l’affichage de dialogue avec votre ingénieur de course qui est chargé de vous donner des conseils est visible et vraiment intéressant en mode de jeu normal. Mais en réalité virtuelle, cette boite de dialogue devient difficile à voir et c’est bien dommage, car celle-ci offre des informations importantes : comme l’écart avec la voiture qui nous précède ou qui nous suit, notre meilleur temps, ou alors pour annoncer une pénalité. Heureusement, ces indications sont disponibles avec la voix.
Il est aussi important de savoir que les écrans de démarrage et de menus ne sont pas en mode réalité virtuelle, mais en mode cinéma (écran projeté dans le casque), donc ne soyez pas surpris si le jeu ne démarre pas tout de suite en réalité virtuelle, celle-ci ne s’active que lors des courses.
Durée de Vie
La durée de vie du jeu est longue, très longue. Entre le scénario qui peut être adapté sur différentes catégories, le mode online (il vous sera d’ailleurs possible d’organiser des championnats en ligne) et les courses classiques. Le tout comprenant un très grand nombre de voitures, de compétitions et de circuits. Vous prendrez beaucoup de temps avant de voir le bout de Project Cars.
Bande-Son
La bande-son est plutôt bien trouvée même si la musique du menu devient redondante, elle reste agréable à écouter avec ses sonorités rock.
Quant à la course, le bruit des moteurs est fidèlement retranscrit. Que ce soit un moteur de formule 1, de voiture de tourisme ou alors de karting. On sent qu’il y a eu un vrai travail de recherche là-dessus. Et tout ce travail donne vraiment l’impression d’être dans le circuit, renforçant l’immersion qui plus est en réalité virtuelle.
On vous recommande vivement l’utilisation d’un casque lorsque vous jouerez à Project Cars, cela renforce indubitablement la sensation de présence sur la piste, et dans le véhicule.
Confort Visuel
Project Cars ne vous causera pas de nausées ni de maux de tête, le jeu est très bien optimisé sur le plan du motion-sickness et c’est un bon point. Néanmoins, certains accrochages pourront donner de « violents », mais courts désagréments. Notamment quand votre véhicule est violemment percuté, et que vous roulez sur deux roues. Cela devient horrible à conduire, et le mal de crâne qui s’en suit est aussi court qu’intense.
Duel Project Cars face à Driveclub VR
Driveclub VR est un bon jeu et pour une première entrée dans le monde de la réalité virtuelle, Driveclub n’a pas fait honte aux jeux de courses. Même si techniquement parlant, Driveclub VR n’est pas mauvais. Project Cars fait tout ce que fait le jeu de Sony, mais en mieux, en beaucoup mieux.
Conclusion
Project Cars VR se pose et surement pour un petit moment comme la référence du jeu automobile en réalité virtuelle, de par sa richesse, son mode carrière, son immersion et sa durée de vie. L’obtenir dans sa ludothèque est obligatoire pour tout fan de sport automobile, et pour ceux qui ne sont pas fan, c’est toujours une belle expérience à faire.
En attendant Gran Turismo Sport qui sortira sur PlayStation 4 courant 2017, et qui sera compatible PlayStation VR. Project Cars s’impose sans contestation possible dans le paysage du jeu automobile VR en tant que leader.
Points Positifs
- Immersion graphique et sonore fantastique
- Durée de vie très très longue
- Mode Online permettant des compétitions à plusieurs
- Nombre de courses, de compétitions et de voitures conséquent
- La possibilité d’avoir un simulateur automobile à la maison
- Une seule musique pour les menus
- Mauvaise gestion graphique de l’horizon
- Certaines collisions désagréables à vivre en VR
- Boite de dialogue difficile à voir en pleine course
Scénario - 9
Graphismes - 9
Jouabilité - 9
Durée de Vie - 10
Bande-Son - 7
Confort Visuel - 8
8.7
Vous cherchiez la référence des jeux de courses en réalité virtuelle, elle est arrivée avec Project Cars. Que ce soit, au niveau graphique, sonore, de l'immersion ou encore de la durée de vie. Project Cars saura vous combler. Si vous avez l'occasion de le tester, n’hésitez pas une seule seconde. Foncez !
Scénario : Le mode carrière est long mais terriblement réaliste. Entre les courses spéciales qui vous feront connaître, et les différents championnats qui alimenteront votre carrière. Vous aurez de quoi faire.
Jouabilité : Contrairement à Driveclub VR, Project Cars est purement axé sur la simulation, mais cela ne veut pas dire que le jeu sera difficile car la gestion des paramètres et de la difficulté y est parfaitement géré.
Graphismes : Le jeu est tellement bien réalisé, que les différences entre la version de base, et celle en réalité virtuelle sont faible mais se concentrent sur la gestion de l'horizon.
Bande-son : : A part une musique assez redondante dans les menus, la qualité sonore des bruits en course que ce soit les moteurs ou les freinages sont à souligner.
Durée de vie : Un long scénario qualitatif, un mode online intéressant, plusieurs compétitions, une tonne de circuits. Vous ne verrez pas le bout.
Confort visuel : Le jeu ne souffre pas particulièrement du motion-sickness, mais certains chocs inattendus peuvent être assez violents surtout si vous êtes concentrés, mais rassurez-vous, rien de dangereux.
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