L’accident nucléaire de Tchernobyl du 26 avril 1986 est une des catastrophes écologiques les plus importantes de l’Histoire. Le projet Tchernobyl VR arrive sur PSVR pour permettre à n’importe qui de pouvoir visiter en toute sécurité de puis chez soi l’emplacement abandonné à cause des retombées nucléaires.
Il y a un an, le monde entier célébrait le tristement célèbre anniversaire de l’accident nucléaire de Tchernobyl.
Projet Tchernobyl VR permettra bientôt à tout utilisateur du casque de réalité virtuelle de Sony de pouvoir se ballader dans les décombres de la ville fantôme de Tchernobyl sans craindre le danger sanitaire des retombées nucléaires. En 1986, près de Pripyat, en Ukraine, une des plus grandes catastrophes écologiques de l’Histoire. L’explosion a lieu au quatrième bloc de la centrale nucléaire, tout près de la capitale d’Ukraine, Kiev, à seulement 120 kilomètres.

Une immense ville inhabitée à visiter en VR ou la nature reprend ses droits
Depuis l’accident nucléaire, la ville est inhabitée. C’est comme si tout avait été mis sur pause, la précipitation de la fuite des habitants à figer à jamais cet immense décor de ville fantôme. Le projet Tchernobyl VR propose une visite de la ville comparable à nul autre. C’est comme visiter un immense décor de cinéma, une ville entière des années 80 où la nature reprend ses droits peu à peu. Tout est figé dans le temps. On a l’impression de voyager dans un décor onirique, presque irréaliste. En passant près du centre-ville, on peut admirer la grande roue de la ville encore debout, mais enchevêtrée de lianes qui sortent du ciment.
Bien sûr, cette visite à l’avantage de pouvoir être effectué depuis chez soi en toute sécurité. Ici, pas de risque d’intoxication nucléaire. Projet Tchernobyl VR est plus qu’une simple visite d’une ville immense abandonnée, c’est un petit rappel à l’homme des dangers du nucléaire.
Un aperçu du jeu est déjà disponible sur Samsung Gear VR, HTC Vive et Oculus Rift.
Un voyage à travers le temps
Le spectateur est invité à effectuer une visite à travers la centrale nucléaire, le parc d’attractions emblématique, une école, un hôpital et quelques surprises.
« La zone d’exclusion de Tchernobyl est remplie d’un grand nombre de bâtiments abandonnés qui ont tant de choses à raconter » a déclaré le développeur Dawid Biegun. « Vous pouvez repérer les objets de tous les jours laissés par la population pendant l’évacuation. On leur avait dit qu’ils reviendraient dans quelques jours. 30 ans plus tard, nous avons rencontré des chambres qui semblaient gelées dans le temps, intactes depuis leur départ. »
Tout en capturant des images pour le projet, les développeurs ont porté un compteur Geiger pour s’assurer de ne pas être entrés dans les zones rayonnées. Ils ont vu certaines des structures s’effondrer pendant qu’ils étaient là.
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