Pokémon Go a été utilisé par la Russie pour influecner les élections présidentielles américaines de 2016 en faveur de Donald Trump. Pour ce faire, de faux profils ont manipulé les électeurs afro-américains via le fameux jeu mobile en réalité augmentée.
Ce n’est plus un secret : la Russie a largement influencé les élections américaines de 2016 en faveur de Donald Trump. Pour ce faire, des agents ont notamment utilisé les réseaux sociaux comme Faebook et Twitter afin de manipuler les électeurs par le biais de » fake news « et autres fourberies. Aujourd’hui, une étude commandée par la Senate Intelligence Commission révèle que la Russie a même utilisé le jeu mobile Pokémon Go pour parvenir à ses fins.
Pour ce faire, un groupe de désinformations a inventé un faux groupe affirmant être affilié au mouvement » Black Lives Matters « . Ce mouvement a ensuite pris pour cible les électeurs afro-américains, en leur recommandant de renommer leurs Pokémon avec les noms des victimes de bavures policières.
Pokémon Go a été utilisé par les Russes pour manipuler les électeurs afro-américains
Une fois leur confiance acquise, le groupe de désinformation a encouragé les électeurs afro-américains à ne pas voter pour le parti Démocrate. Les joueurs enrôlés ont reçu des messages comme » Les noirs n’ont pas à voter pour Hillary Clinton parce que c’est une menteuse ! Les noirs sont assez intelligents pour comprendre qu’Hillary ne mérite pas nos votes ! Cessez d’être les esclaves de la plantation Démocrate ! « .
Des messages de propagande anti-Démocrate, qui ont potentiellement contribué à la victoire de Donald Trump aux élections. Notons que cette campagne dans Pokémon Go s’inscrivait dans une opération plus globale visant à influencer les afro-américains via les réseaux sociaux, les jeux vidéo et d’autres médias. A chaque fois, les personnes ciblées étaient prises par les sentiments sur des sujets qui les tenaient à coeur comme les violences policières.
Le pot aux roses a été découvert par l’entreprise New Knowledge qui s’est servie des données fournies par les réseaux sociaux et d’autres plateformes pour connecter les adresses mail et autres comptes utilisés pour ces campagnes de désinformation. Ceci lui a permis d’identifier efficacement les auteurs de cette opération de propagande massive, et de remonter jusqu’à la Russie.
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