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Le metaverse selon une danseuse de pole dance

pole dance

Le metaverse se prête à tant de réalités qu’il était quasiment impossible que le pole dance n’y soit pas représenté dans toute sa splendeur.

Tous les concepts présentés viennent d’une artiste qui est plus une créatrice de la réalité virtuelle basée à Copenhague. R00t a commencé à travailler dans la réalité virtuelle en 2013. Comme elle l’a déclaré à The Daily Beast, si ce n’est pas pour la possibilité de mettre un casque et de diffuser pendant que son avatar danse, R00t a dit qu’elle n’aurait pas commencé à faire de la pole dance.

La pratique de la pole dance en réalité virtuelle

R00t est une adepte du pole dance. Elle a acheté un poteau chromé pour sa maison et a rejoint VRPD. Cette communauté de pole dance en réalité virtuelle pratique leur passion sur VRChat, une plateforme de la metaverse. Le serveur Discord du groupe compte désormais près de 550 membres. Cela ne signifie toutefois pas que la pole dance en réalité virtuelle est courante ou facile. Ce n’est pas du porno VR non plus.

Dans le metaverse, le pole dance requiert notamment de la force physique, de la flexibilité et de la fluidité. Cela faciliterait grandement l’activité. Quant à la configuration technologique, elle nécessite beaucoup de compétence et de finesse. Un système VR utilise en effet un suivi en trois points : un casque et deux contrôleurs. Pour capturer toutes les parties en mouvement de la danse, R00t utilise un système de suivi à 11 points. Elle gère ce système en attachant des trackers à sa taille, ses chevilles et ses épaules.

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Les soucis rencontrés dans la metaverse

Le poteau chromé initialement acheté reflète les signaux laser émis par les trackers provoquant un pépin de son avatar. R00t a fini par s’en acheter une en silicone.

Le casque et les trackers compliquent quant à eux, certains mouvements. Elle a aussi dû improviser pour équilibrer le monde virtuel et celui réel. D’autant plus que le poids du casque a tendance à faire pencher sa tête en arrière pour la faire déséquilibrer. Il y a aussi le fait qu’il n’y a pas de pôle dans les environnements VR. Malgré ces nombreuses difficultés techniques, R00t n’est pas près de quitter le metaverse. Elle adore en effet le contrôle que ce monde lui offre en tant que créatrice. Contrairement au monde physique, elle a son mot à dire sur son apparence, ses performances et sur les personnes qu’elle autorise à la regarder.

Ces soucis notamment celui des matériels peuvent être extrapolés à toute la metaverse. La majorité des casques sont inconfortables. Les trackers existants glissent et ne sont pas, pour la plupart, adaptés aux formes féminines. La résolution de ces soucis permettrait de résoudre ceux de la plupart des utilisateurs avec la réalité virtuelle.

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