Le vice-président principal d’Intel, Raja Koduri, s’est exprimé sur le métavers. Selon lui, il est impossible d’alimenter cette technologie sans utiliser des machines beaucoup plus puissantes. Pour lui, les machines que nous disposons aujourd’hui ne seront pas à la hauteur pour créer le vrai métavers.
La semaine dernière, dans un blog, Raja Koduri, vice-président principal d’Intel, l’entreprise américaine spécialisée dans la fabrication de semi-conducteurs a exprimé son avis sur le métavers. D’après lui, « une multiplication par 1 000 fois l’efficacité de calcul» est nécessaire pour la construction du métavers.
Cela permettra d’alimenter « l’informatique persistante et immersive, à grande échelle et accessible par des milliards d’humains en temps réel ». Cela suppose qu’un Meta Quest 2 ne fera même pas l’affaire.
A vrai dire, le vice-président d’Intel envisage une version haut de gamme du métavers avec des avatars et des environnements réalistes qui mélangent notre réalité avec des éléments virtuels.
Le métavers imaginé par Intel, à des années lumières ?
En référence spécifique à Intel, Koduri a déclaré que la société cherchait à mettre à niveau trois domaines clés : l’intelligence, les opérations et l’informatique. Le domaine « intelligence » fait référence à un « modèle de programmation unifié et à des outils de développement logiciel ». Le domaine « opération » couvre « la couche d’infrastructure qui fournit aux utilisateurs du calcul au-delà de ce qui leur est disponible localement ». Enfin, le domaine « informatique » désigne simplement la puissance brute réelle nécessaire pour faire fonctionner la plate-forme.
Même aujourd’hui, nous observons les débuts de ce que certains espèrent être un métavers à part entière sur plusieurs plates-formes. Grâce aux applications VR sociale, les utilisateurs sont en mesure de créer leurs propres avatars et mondes à explorer.
De son côté, Facebook a changé le nom du groupe en Meta. Cette nouvelle appellation reflète son ambition de faire de la plate-forme une réalité dans les années à venir. Par ailleurs, cette entreprise possède également sa propre gamme d’applications Horizon. Celles-ci couvrent différents éléments de la réalité virtuelle sociale.
Les dires de Koduri suggèrent que nous sommes loin de voir un vrai métavers persistant en ligne.
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