Le Vision Pro n’a pas de contrôleurs dédiés. Mais de son côté, Sony propose des contrôleurs de style « pro » pour son modèle autonome. Et ceux-ci pourraient ouvrir la voie au Vision Pro.
Le casque Vision Pro a la capacité technique de prendre en charge une expérience VR immersive sans contrôleurs de mouvement. En fait, c’est une machine axée sur la productivité. La marque a donc mis de côté les contrôleurs et privilégie le suivi visuel et manuel. Mais l’absence actuelle de contrôleurs tactiles peut évoluer. Néanmoins, il semble improbable que le Vision Pro adopte les contrôleurs polyvalents couramment utilisés dans l’univers de la VR, du moins à court terme.
D’un autre côté, au CES 2024, Sony a dévoilé un casque de réalité mixte autonome basé sur Snapdragon. Le dispositif, prévu pour une sortie ultérieure en 2024, embarque des fonctionnalités spécifiquement conçues pour les entreprises. En outre, il viendra avec un contrôleur en forme de pointeur utilisable avec l’index, ainsi qu’un petit appareil en forme d’anneau contrôlable avec le pouce.
L’anneau permet aux utilisateurs de sélectionner des éléments et de les ancrer fermement dans leur main. Quant au « contrôleur de pointage », il offre une précision stable dans les espaces virtuels, avec des boutons optimisés pour un fonctionnement optimal. Il s’agit d’un stylet 3D, similaire au VR Pen de Wacom annoncé en 2020. Grâce à lui, Sony espère séduire les créateurs qui travaillent sur la construction et la visualisation d’objets 3D dans le casque de manière naturelle et précise.
Contrôleurs Vision Pro : Un pas de plus vers la précision, à la manière Sony
Et si Apple envisageait une approche similaire pour le Vision Pro ? Avec une combinaison anneau/pointeur similaire à celle de Sony, la firme pourrait maintenir son positionnement professionnel. Elle pourrait aussi proposer un accessoire élégant, bien que potentiellement coûteux, conforme à sa stratégie marketing.
Il est bon de souligner que les contrôleurs sont très importants dans la réalité virtuelle. Certes, le suivi manuel est performant mais il présente des limitations. Il n’offre pas de retour haptique, ce qui compromet l’expérience tactile avec les objets virtuels.
De plus, l’utilisation de la main seule pour des actions comme le « pincer et faire glisser » manque de précision comparée aux contrôleurs équipés de boutons. Ces derniers offrent une prise en main précise et intuitive grâce à des seuils d’activation définis. Ainsi, l’interaction est plus riche et plus précise au-delà de la simple navigation, surtout dans les jeux et les interfaces utilisateur.
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