Les autorités brésiliennes ont lancé « Opération 404 », une campagne contre le piratage. Cette initiative a permis d’arrêter des pirates du metaverse.
Le ministère brésilien de la Justice et de la Sécurité publique a annoncé qu’il avait effectué sa première recherche dans le metaverse. Cela s’est fait dans le cadre d’une opération visant à lutter contre le piratage numérique et les crimes contre la propriété intellectuelle. Baptisée « Opération 404 », l’initiative en est à sa quatrième itération.
Et le 21 juin, les autorités brésiliennes ont arrêté au moins une douzaine de personnes dans divers États du pays. Par ailleurs, ils ont supprimé plusieurs faux profils et pages sur les réseaux sociaux. Ils ont désactivé quelque 266 sites illégaux, en plus de 53 sites du Royaume-Uni et 6 des États-Unis. Plus de 700 applications de streaming et 461 applications musicales, avec des millions d’utilisateurs actifs, ont été bloquées. 4 chaînes qui diffusaient des transmissions de contenus illégaux et 90 vidéos ont également été supprimées.
Notons que c’est la première fois que les enquêtes dans le cadre de l’opération 404 se déroule dans le metaverse. L’objectif principal est de lutter contre la violation du droit d’auteur. En réalité, ce phénomène génère des pertes annuelles de 15 milliards de réal brésilien (2,8 milliards de dollars) par an.
Opération 404 : Les autorités brésiliennes lutteront constamment contre le piratage
« Les criminels ont annoncé des événements sur les réseaux sociaux et effectué des diffusions illégales. Notre lutte contre le piratage est constante. Nous nous spécialisons de plus en plus dans la lutte contre ces pratiques et l’identification de nouveaux crimes », a déclaré Alessandro Barreto, coordinateur du Laboratoire des opérations cybernétiques au Secrétariat des opérations intégrées du Ministère de la Justice et de la Sécurité (SEOPI).
Selon le Cyber Operations Lab de SEOPI, CiberLab, environ 75% des applications et des services de streaming étudiés capturent les informations des utilisateurs. De plus, les autorités ont constaté qu’à travers le réseau de l’utilisateur, il est possible d’accéder à des données. A ne citer que les e-mails, les mots de passe et les relevés bancaires. Les individus enquêtés ont également utilisé des dispositifs de transmission et de contenu pour voler les données personnelles.
Au Brésil, la peine pour le piratage numérique est de 2 à 4 ans d’emprisonnement et d’une amende. Les personnes faisant l’objet d’une enquête dans le cadre de l’opération 404 peuvent également être inculpées d’association de malfaiteurs et de blanchiment d’argent.
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