En janvier 2014, Mark Zuckerberg visitait les locaux d’Oculus et testait le prototype de l’époque. Après avoir acheté la startup, le patron de Facebook a impulsé une certaine vision de la VR.
Mark Zuckerberg, le fondateur et patron de Facebook, est tombé sous le charme de la réalité virtuelle. Il a consacré de grands moyens à son développement et a une vision très claire de son futur. Simple caprice de milliardaire ou génie d’un visionnaire ? C’est ce que nous allons tenter de découvrir en retraçant l’histoire du patron du plus grand réseau social mondial avec Oculus et la vision qu’il souhaite donner à cette technologie.
L’histoire de Zuckerberg et d’Oculus
C’est en 2012 que Palmer Luckey et Brendan Iribe ont créé la start-up Oculus. Après avoir fait une démonstration du prototype Oculus Rift lors de l’E3 de la même année, la jeune pousse lance une campagne Kickstarter pour financer son développement. Le succès de la campagne de financement est fulgurant. Après avoir recruté quelques grands ingénieurs, l’entreprise peaufine son prototype. En janvier 2014, Mark Zuckerberg visite les locaux de la start-up et teste le prototype. Seule l’image floue ci-dessus rappelle ce passage.
Deux mois plus tard, en mars 2014, le réseau social rachetait la start-up au prix de 2 milliards de dollars. Une somme colossale pour une telle entreprise. Mark Zuckerberg justifiait cet investissement à l’époque par « pari à long terme sur l’avenir de l’informatique » ajoutant qu’il s’agit de « l’une des plateformes du futur les plus enthousiasmantes et notre vision, ou la modification de ce que nous voyons pour créer des expériences augmentées et immersives ».
Facebook et son énorme trésor de guerre pouvait alors investir massivement dans la technologie de réalité virtuelle en faisant venir de grands experts et en créant un laboratoire de recherche avancé. Le 19 septembre 2014, jour de l’anniversaire de Palmer Luckey, le co-fondateur d’Oculus, Facebook a organisé la première conférence des développeurs Oculus Connect. Mark Zuckerberg s’est toutefois abstenu de faire une déclaration lors de cette première conférence.
La vision de Mark Zuckerberg pour Oculus et la réalité virtuelle
Lors de l’Oculus Connect 2 en septembre 2015, le patron de Facebook n’a guère été prolixe. Il s’est exprimé 3 minutes et demie parlant de « rendre le monde plus ouvert et plus connecté, et nous pensons que plus le pouvoir que les gens ont de partager et de faire l’expérience de toutes sortes de choses différentes dans le monde sera meilleur ». Il a ensuite montré une vidéo à 360 degrés avant d’ajouter que la technologie allait « croître lentement ».
En mars 2016, Oculus sortait enfin une version grand public de son casque Rift fonctionnant sur PC. Il faudra attendre l’Oculus Connect 3 en octobre 2016 pour trouver le patron de Facebook plus disert sur la question. Durant 16 minutes, il a présenté son plan complet et détaillé ainsi que les avancées de la recherche en réalité virtuelle. A cette époque, Mark Zuckerberg pointant déjà du doigt un problème de la VR évoquant le projet Santa Cruz d’un casque autonome grand public.
Il a conclut en disant : « Dans la technologie, on dit souvent qu’il est souvent plus facile de prédire ce que sera le monde dans 20 ans que de prédire ce que sera le monde dans trois ans. Je pense que nous savons tous en réalité virtuelle à quoi ressemblera le monde. Ce sera la prochaine grande plate-forme informatique. La vraie question est donc de savoir ce que nous devons faire au cours des trois prochaines années ou des prochaines années pour rendre cela possible. Et nous pensons que la clé de la prochaine phase consiste à créer ces expériences logicielles formidables pour débloquer toutes ces choses différentes ».
L’arrivée des casques autonomes chez Oculus
Lors de l’Oculus Connect 4, Mark Zuckerberg a annoncé le tout premier casque autonome d’Oculus, le Go, le décrivant comme « l’expérience de VR la plus accessible à ce jour ». Bien que représentant une jolie avancée, le patron de Facebook sait que le produit souffre de défauts comme le fait de n’offrir que 3 degrés de liberté promettant un nouveau produit prochainement. Mark a aussi explique que, selon lui, « La réalité virtuelle consiste à imaginer le monde tel qu’il pourrait être. Ce n’est pas pour échapper à la réalité, mais pour l’améliorer ».
Il poursuit en déclarant : « Certaines personnes disent que la réalité virtuelle est isolante et antisociale. Je pense en fait que c’est l’inverse » avant de poursuivre : « Oui, aujourd’hui nous avons besoin de ce gros casque et ce n’est pas génial, nous y travaillons. Mais dire que la réalité virtuelle isole, parce qu’elle est immersive, c’est une vision vraiment étroite du monde que vous construisez tous. La réalité est que nous avons tous des limites à notre réalité, des endroits où nous ne pouvons pas aller, des gens que nous ne pouvons pas voir, des choses que nous ne pouvons pas faire. Et nous ouvrir à plus de ces expériences – cela ne nous isole pas – cela nous libère ».
L’arrivée du Quest aboutissement d’une vision
L’Oculus Connect 5 est l’occasion pour le patron de Facebook de montrer l’aboutissement d’années de travail avec la présentation de l’Oculus Quest, nom final du projet Santa Cruz. Mark Zuckerberg évoque notamment : « Nous nous rapprochons de plus en plus de la possibilité de nous déplacer facilement entre les mondes physique et virtuel » et de poursuivre : « Donc pour moi ce n’est pas une question de savoir si nous allons y arriver, c’est comment. Quelles sont les étapes exactes dont nous avons besoin pour y arriver ? ».
Que nous réserve Mark Zuckerberg pour la prochaine étape et sa vision du futur de la réalité virtuelle ? Les réponses viendront les 25 et 26 septembre prochains lors de l’Oculus Connect 6.
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