Le développeur de jeux vidéo Survios vient de dévoiler sa dernière Beta. Sprint Vector est un mélange entre Mario Kart et Dash Dash Run, en plus jolie. Niveau date de sortie il était prévu pour la fin de l’année 2017, c’est raté. Le studio à dévoilé la date de sortie pour le 8 février prochain sur PC et le 13 sur PSVR. Malgré tout Sprint Vector est très attendu, car il résout un problème important dans le monde de la réalité virtuelle, le mouvement.
Modes de jeu : Solo ou Multijoueur en ligne
Disponibilité : 8 février sur Vive et Oculus et le 13 pour PSVR
Prix : Non communiqué
Développeur : Survios
Genre du jeu : Jeu de course sportive
Compatibilité : Oculus Rift, HTC Vive et PSVR
Testé sur : Oculus Rift
Pour bouger, vous allez bouger avec Sprint Vector. Un échauffement ne sera pas de trop avant de commencer sa première course. Il promet de vous faire brûler des calories sans sortir de son salon et en s’amusant. Préparez-vous à avoir quelques courbatures, car le jeu sera intense physiquement.
Il avait été annoncé pour la première fois à la GDC en 2017 puis présenté lors de l’E3. Les développeurs se disaient confiants quant à sa date de sorti en fin d’année 2017 et promettaient que le jeu avancé à toute vitesse. Niveau délais, la promesse n’est pas respectée, mais pour l’expérience tout y ait. Il est possible de débloquer des armes et des power-up comme dans Mario Kart. Cela prolonge l’esprit de compétition contre les adversaires autour. Un mode multijoueur sera disponible, mais n’a pas pu être testé pour des raisons de problèmes serveur. Il faut savoir que le jeu n’est pas encore terminé et qu’il est possible qu’il contienne des bugs.
Gameplay de Sprint Vector
Dans Sprint Vector on démarre dans une arène géante avec le menu principal au centre de celle-ci. Cela rend l’interface facile à contrôler avec des sous-menus bien organisés. Cette arène est d’ailleurs une partie d’un parcours d’une des trois courses proposées pour le moment.
Automatiquement vous serez redirigé vers le tutoriel qui condense toutes les notions de base du jeu. C’est là que ça se complique, il faudra bien apprendre, car les contrôles sont difficiles à enchaîner lors des courses. Plus à ce sujet dans la suite du test de la beta.
Graphismes et bande son de Sprint Vector
Les graphismes du jeu sont très soignés et rendent l’expérience très immersive. Toutes les actions que l’on fait dans le jeu sont réellement ressenties. Par exemple en explosant un tonneau on passe dans les flammes comme si on y été. L’impression de vitesse est très bien gérée, avec un accroissement de la distorsion autour du joueur avec l’accélération. On sentirait presque le vent dans les cheveux et le froid du parcours glacés de la première course. Mais comme on le sait très bien, même sans bouger, un casque de réalité virtuelle vous fait transpirer, alors si vous vous dépensez… Attendez-vous à devoir faire des pauses régulières avec une serviette à côté de vous.
Niveau bandes-son le jeu n’est pour le moment pas très diversifié sans pour autant que cela soit gênant. La musique se répète, mais les bruitages sont très variés, car le nombre d’éléments sur la piste d’une course est très grand. Le parcours est même un peu trop encombré lorsque l’on débute dans le jeu. Entre gérer les contrôles, éviter les obstacles et s’orienter, cela fait beaucoup pour une première fois.
Prise en mains et jouabilité compliquée de Sprint Vector
L’adaptation aux contrôles est très compliquée et prend du temps. Cela est aussi dû au fait que le jeu comporte beaucoup d’actions possibles qui ne sont pas toutes expliquées dans le didacticiel. Là où Sprint Vector est décevant, c’est dans l’adaptation du champ de vision.
Pour faire simple avec le joystick des manettes de l’Oculus Rift il est possible de faire pivoter l’écran pour rester dans l’axe. Mais on se retrouve trop souvent à tourner son champ de vision sans faire exprès, surtout qu’il pivote très rapidement. On se retrouve perdu dans un brouillard noir. Il faut alors tourner jusqu’à trouver où se trouve la direction avant du joueur. Elle n’est d’ailleurs pas forcement face à la piste, ce qui est paradoxal.
Il aurait été préférable que le jeu gère seul la partie champ de vision en nous laissant nous orienter face à la piste, quelle que soit notre position dans la pièce. Cela est sûrement un problème spécifique avec les manettes de l’Oculus et probablement aussi à la Beta.
Confort visuelle et physique
En ce qui concerne le confort de jeu, il est très bon, si on omet les problèmes de contrôles. Malgré la vitesse dans le jeu, on ne ressent jamais de motion sickness, ce qui est un sérieux atout pour un jeu de course à pied.
Le seul aspect dérangeant et le port du casque qui nous fait fortement transpirer. La vitesse à long terme peut aussi provoque une légère fatigue visuelle. Pour corriger ces problèmes, il faudra faire quelques pauses régulièrement.
Sprint Vector face à la concurrence
Niveau concurrence réelle, on ne retrouve que Dash Dash Run qui reprend le même principe de déplacement avec les bras. Mais la grosse différence c’est la technique. Dash Dash Run est de qualité médiocre avec bien moins de fonctionnalités.
Un autre jeu qui s’approche dans la façon de jouer est To The Top. Le principe est de grimper et de sauter entre différentes surfaces sous forme de parcours. Les graphismes sont simplistes et ne rivalise pas avec Sprint Vector.
La grande différence avec ses concurrents est le soin du studio Survios pour son jeu. Chaque détail est pensé pour rendre l’expérience immersive. Le développeur ne souhaite pas sortir son nouvel opus rapidement en le bâclant et cela se sent.
Conclusion du test de Sprint Vector
Sprint Vector est très immersif même si les contrôles sur Oculus Rift peuvent porter préjudice au jeu. Pour l’instant les problèmes sont pour beaucoup dû à la Beta du jeu qui n’est pas terminé. Dans les prochains mois il devrait continuer à évoluer même si toutes les fonctionnalités sont déjà présentes dans la Beta fermée.
Malgré tout, le jeu à un gros potentiel en oubliant les bugs actuels. En conclusion il faudra attendre une sortie définitive pour que les Beta fermées soulèvent les correctifs à apporter. Il est aussi préférable d’y jouer avec un HTC Vive plutôt qu’un Oculus Rift.
Points positifs
Points négatifs
Scénario - 8
Gameplay - 8
Jouabilité - 4
Graphismes - 9
Immersion - 8.5
Confort - 6
7.3
A noter que le jeu est en Beta donc encore incomplet avec des bugs
Scénario : L'univers est intéressant sans être transcendant.
Jouabilité : Mauvaise à cause des contrôles et de la camera mal géré.
Graphismes et bande-son : Les graphismes sont plutôt jolie mais la bande son est répétitive.
Immersion : Immersion presque total si les bugs n'étaient pas là.
Confort : Une expérience qui devient rapidement désagréable sans pause.
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