Alors que certaines technologies vont bientôt faire une arrivée massive dans les foyers, il est sans doute nécessaire de s’interroger sur les conséquences qu’elles peuvent avoir pour la santé des plus jeunes.
On sait maintenant qu’il existe vraiment une addiction aux jeux vidéo. Que les jeunes passent souvent trop de temps sur leurs smartphones. Pourtant, on se prépare sans doute à répéter les mêmes erreurs avec la 5G, l’intelligence artificielle (IA) ou la réalité virtuelle (VR). Un motif suffisant pour que les autorités soient poussées à se saisir du sujet et à lancer une étude sur les dangers potentiels de ces technologies sur les plus jeunes.
Le danger de l’intelligence artificielle sur les plus jeunes
Les études sont multipliées ces derniers mois pour démontrer les impacts potentiels sur la santé du temps passé devant un écran de smartphone. Des conséquences sur le développement physique, émotionnel et la santé cognitive des plus jeunes ont été notées. Des actions ont été mises en place afin de protéger la vie privée des plus jeunes. Cependant, comme le note Venture Beat, on ne pense pas à quel point les choses pourraient être pires à cour terme. Comment finalement, les facilités avec les nouvelles technologies des millenials pourraient se révéler un piège fatal.
On sait déjà que l’intelligence artificielle a des conséquences négatives sur la santé des enfants. En effet, en analysant son comportement et ses choix dans des jeux, l’IA peut ensuite lui proposer du contenu et de la publicité personnalisée. De quoi donner l’illusion à un enfant qu’un monde virtuel est plus attractif, plus adapté, et surtout plus séduisant pour les enfants.
La réalité virtuelle en toile de fond pour les plus jeunes
En creux, ce sont les casques de VR qui représentent sans doute le danger le plus majeur à ce niveau là. Plus immersif pour l’utilisateur qu’un smartphone, c’est aussi plus difficile à contrôler qu’un écran de télévision pour les adultes. On peut craindre que certains enfants ne soient plus capables de différencier la réalité virtuelle de la réalité physique. C’est le cas aussi de la réalité augmentée. Dans ce monde virtuel, où se trouvent ses proches, les développeurs pourraient ainsi influer sur leur vision du monde, de la philosophie ou encore de la religion. « Don’t be evil » n’est plus un slogan pour personne depuis longtemps dans la high-tech.
La 5G qui va, par ailleurs, multiplier par 20 nos vitesses de connexion mobile va aussi complètement bouleverser nos relations avec ces périphériques. Les différents exemples récents des nouvelles technologies montrent cependant surtout qu’on ne peut pas confier aux grandes entreprises le soin de s’auto-réguler. La tendance est à la prise de liberté, aux abus, aux dérives. Si on ne peut pas classer ainsi toutes les entreprises, trop d’entre elles ont tout de même passé les limites. Des limites qui pourraient bien être celles de nos démocraties. Mettre au point une entité, une « task force » capable d’avoir des moyens de pressions sur les entreprises, financé avec de l’argent public pourrait bien vite constituer une obligation.
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