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Pour le patron de Nvidia, nous sommes encore aux prémices du potentiel de la VR

Nvidia défis vr

Zvi Greenstein, le responsable de la section VR de s'est confié au portail australien « News.com.au » sur le potentiel et les défis de la VR. Une interview riche et complexe.

A l'occasion de la Keynote de Nvidia au CES 2018, le CEO Jensen Huang affichait son optimisme, évoquant le chiffre de 50 millions de casques de réalité virtuelle vendus en 2021. Mais, l'entreprise spécialisée dans les puces graphiques est aussi consciente des défis qui attendent le marché pour passer un cap supplémentaire. C'est ce qu'illustre à merveille l'interview en profondeur de Zvi Greenstein.

Des équipements beaucoup plus gourmands en performances

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20 ans. C'est le temps qu'il faudra selon Nvidia pour avoir des casques de réalité virtuelle parfaits. Mais, entre temps, l'entreprise compte bien continuer sa marche en avant technologique. Etant l'un des principaux fournisseurs de cartes graphiques au monde, l'entreprise Nvidia se trouve au carrefour de la VR. Mais, de l'aveu même de Zvi Greeensten, le responsable de la section VR dans l'entreprise, le chemin à parcourir reste encore long. De son estimation, les machines dédiées à une expérience en VR doivent pouvoir réaliser des performances jusqu'à 7 fois supérieures à du gaming classique.

« Un casque de VR pose des nouveaux défis. Il se trouve à cinq centimètres de votre visage. Pour que vous puissiez vous concentrer dessus il ya des grosses lentilles avec l'image tordue et il faut un rendu adapté à la forme unique d'un casque de VR. Il faut de nouvelles technologiques graphiques et des expériences améliorées ».

Le défi du motion sickness

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Mais, plus que tout, pour l'entreprise, le véritable défi réside dans la gestion du motion sickness qui est un véritable frein à l'adoption par les utilisateurs« Pour éviter complètement le motion sickness, il faut aller bien au-delà des 30 ou 60 frames par seconde que les gens veulent généralement dans les jeux, il faut aller jusqu'à 90 frames par seconde. Il faut aussi un temps de latence très faible. Si vous bougez un peu la tête, l'image doit pouvoir être rafraîchie de façon instantanée. Selon les études, plus de 20 millisecondes  entre le mouvement de la tête et l'affichage causent la motion sickness de façon presque instantanée. Enfin, l'expérience doit être consistante. Vous ne pouvez pas avoir des variations dans le rafraichissement. Sur un PC ou une console ça ne change rien. Mais en réalité virtuelle, vous serez malades » conclut-il.

Le CES 2018 a aussi été l'occasion pour Nvidia de montrer un réel intérêt pour la réalité augmentée notamment à travers Drive AR. Une plateforme qui permet d'exploiter intelligence artificielle et réalité augmentée pour intégrer du contenu sur le pare-brise des véhicules, qu'il s'agisse d'une voiture ou d'un camion par exemple. Une technologie qui fait partie de celles amenées à révolutionner l'industrie automobile selon les pontes de l'entreprise.

Le coup de cœur de Julie❤️

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Julie – Journaliste realite-virtuelle.com

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