Anh Phan est fondateur du JournalduGeek.com, animateur sur Game One, et organisateur de la Geek’s Live, a répondu à realite-virtuelle. Voici l’interview :
Pouvez-vous présenter votre salon et depuis combien temps existe-t-il ?
La Geek’s Live a déjà 9 ans ! À la base, c’était un salon qui permettait aux lecteurs du JournalduGeek.com de pouvoir rencontrer non seulement la Team JDG, mais aussi les différentes marques partenaires, afin d’échanger sans intermédiaires telles que les grandes enseignes et autres. Aujourd’hui, la Geek’s Live a évolué, et a suivi les évolutions du site en terme de contenus. Le contenu traite bien évidemment en majorité de la technologie, mais pas seulement puisque nous couvrons tous les domaines de la Pop Culture allant des comics aux jeux vidéo, en passant par la culture web.
Votre salon est assez jeune, mais, vous réussissez à attirer des entreprises réputées et des intervenants assez connus, comment faites-vous et est-ce que cela est difficile ?
Comme je l’ai dit plus haut, on a déjà 9 ans. Maintenant, il est vrai que nous n’avions jamais vraiment cherché à communiquer dessus, puisque c’était intimement lié au site JournalduGeek.com. Du coup, la communication se limitait au site avant tout. Depuis neuf ans, ces entreprises réputées nous ont toujours accompagnés. C’était l’idée de base, permettre l’échange entre ces marques et nos lecteurs. En soi, c’est à la fois difficile et ça ne l’est pas. Tout est une question de confiance. Il y a eu une prise de risques lors de la première édition, mais cette dernière a été un succès, ce qui facilite forcément le travail des années suivantes.
« On n’a pas de modèle à suivre dans l’absolu, mais on a surtout des modèles qu’on ne veut pas suivre. »
Est-ce que vous vous inspirez d’autres salons ? Avez-vous un modèle à suivre ?
Pour l’instant, on ne vise pas spécialement d’autres salons. La Geek’s Live nous prend déjà assez de temps, et nous occupe pas mal. On n’a pas de modèle à suivre dans l’absolu, mais on a surtout des modèles qu’on ne veut pas suivre.
Au sujet de la réalité virtuelle : Pensez-vous que cette technologie pourrait perdurer dans le temps ?
Très honnêtement, on ne peut pas prédire l’avenir, mais on l’espère vraiment. L’expérience et les applications sont infinies. On est loin de l’inutilité de la 3D par exemple. La réalité virtuelle permet une immersion jamais atteinte. Il suffit de voir les derniers jeux pour la Playstation VR comme Resident Evil 7 ou des jeux de courses. Et on imagine assez facilement que la réalité virtuelle est là pour perdurer, surtout avec les casques les plus récents qui permettent une définition hors du commun.
« On souhaite que la Geek’s Live puisse porter notre ADN le plus longtemps possible. »
Pour revenir au salon : est-ce qu’il y’a une chance pour que dans les années à venir, la Geek’s Live puisse se délocaliser, par exemple au salon de la porte de Versailles ou au Parc des Expositions ? Pour attirer plus de personnes.
Entre nous, on avait déjà pensé à des lieux comme Porte de Versailles et Villepinte. Maintenant, on n’a pas encore fait le pas parce qu’on cherche à avoir une formule qui permettrait d’avoir du contenu, le tout dans une ambiance intimiste. On ne souhaite justement pas que la Geek’s Live se transforme en un salon trop commercial. À la base, on est des créateurs de contenus, et on souhaite que la Geek’s Live puisse porter notre ADN le plus longtemps possible.
Merci à vous pour cette interview. Et, que peut-on vous souhaiter pour les années à venir ?
De pouvoir continuer déjà et de bien grandir.
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