En France, les tarifs d'une sexothérapie peuvent varier de 50 à 150 euros par séance. Mais saviez-vous que la réalité virtuelle (VR) immersive pourrait vous aider à abandonner cette thérapie ?
Selon une étude néerlandaise de 2006, l'aversion sexuelle touche jusqu'à 30 % des individus à un moment de leur vie. Pour guérir, la personne concernée nécessite une transformation des pensées, réactions et comportements vis-à-vis des situations romantiques et sexuelles. Et la VR pourrait être la solution de sexothérapie idéale grâce aux environnements virtuels immersifs générés par ordinateur. Ceux-ci permettraient de favoriser le bien-être sexuel et réduire la détresse psychologique associée aux contextes sexuels. Mais comment ?
En fait, le traitement de l'aversion sexuelle implique une exposition graduelle à des situations sexuelles stressantes pour réduire la peur et l'évitement sexuel. Justement, la VR propose une intervention idéale et éthique. En pratique, elle peut offrir des simulations adaptées à divers niveaux d'explicitation sexuelle, expérimentables de manière répétée.
Cette technologie peut créer des simulations même pour les contextes les plus difficiles à recréer dans la vie réelle ou en sexothérapie. La VR peut permettre d'exposer les patients à divers scénarios sexuels comme le rejet, les rapports sexuels, la communication sexuelle et les tentatives d'agression. Même si les ceux-ci agissent comme si l'environnement virtuel était réel, ils sont davantage enclins à relever des défis en VR par rapport au monde réel. Cela s'explique par le fait qu'ils sont conscients de la nature fictive de l'environnement virtuel.
VR et sexothérapie : Une nouvelle frontière pour surmonter les aversions sexuelles
En décembre 2020, une étude a été menée pour comparer les réactions d'individus sexuellement aversifs et non aversifs. L'expérience a eu lieu lors d'une immersion dans un environnement virtuel simulant des interactions intimes. Les participants ont fait face à six scènes représentant différents niveaux de comportements sexuels d'un personnage fictif, allant du flirt à l'orgasme.
Les résultats indiquent que les participants sexuellement aversifs ont signalé davantage de dégoût et d'anxiété que leurs homologues non aversifs. La VR pourrait alors être une approche prometteuse pour traiter l'aversion sexuelle en reproduisant de manière adéquate des contextes réels.
En sexothérapie, les avancées de l'intelligence artificielle (IA) auront un impact significatif sur les applications de la VR. L'utilisation d'érobots, des robots qui comblent les envies sexuelles, dans des environnements interactifs virtuels émule, par exemple, des expériences romantiques et érotiques réalistes. Elle est tout particulièrement bénéfique pour les individus ayant une aversion sexuelle.
De plus, la VR est portable et on peut aisément l'intégrer dans des programmes d'auto-traitement des difficultés sexuelles en dehors du cabinet du thérapeute. Enfin, les équipements VR abordables sont de plus en plus nombreux sur le marché. Ainsi, on pourrait appliquer les futurs protocoles thérapeutiques en sexothérapie dans le confort du domicile.
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Le coup de cœur de Julie❤️
Julie – Journaliste realite-virtuelle.com
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