Meta frappe fort avec son prototype de lunettes AR Orion. L’entreprise promet un produit innovant, compact et performant. Ce projet, en développement depuis cinq ans, pourrait bien révolutionner la réalité augmentée.
Orion : un pas vers le futur de la réalité augmentée
Meta a dévoilé un prototype prometteur de lunettes AR, Orion, lors de sa conférence Connect. Son objectif est clair : transformer Orion en un produit de consommation. Ce projet s’annonce important pour l’avenir de la réalité augmentée. D’ailleurs, Meta prévoit la fabrication d’environ 1 000 unités à des fins de tests internes. Chaque prototype coûte environ 10 000 dollars, soit 10 millions investis dans cette phase de test.
Orion se distingue par son poids ultra-léger de 98 grammes. Il se positionne ainsi bien en dessous du seuil des 100 grammes. Ce poids le rend aussi confortable que des lunettes standards. À titre de comparaison, les lunettes de soleil Ray-Ban Aviator pèsent environ 30 grammes. Les fonctionnalités intégrées dans Orion en font un équipement léger et pratique, malgré sa technologie avancée.
Une technologie impressionnante dans un format compact
Malgré son poids plume, Orion embarque une technologie de pointe. Il utilise des projecteurs MicroLED, capables de produire des centaines de milliers de nits de luminosité. Bien que cela ne suffise pas encore pour une utilisation extérieure par forte luminosité, la recherche se poursuit pour améliorer ce point crucial.
La résolution actuelle d’Orion atteint 13 pixels par degré, un chiffre modeste comparé au Quest 3 de Meta. Toutefois, Meta vise une résolution de 30 pixels par degré avant le lancement officiel. Ces lunettes devraient donc être parfaites pour les tâches nécessitant une grande clarté visuelle, notamment la lecture de textes.
Un suivi oculaire à la pointe de l’innovation
Meta innove aussi sur le plan du suivi oculaire avec Orion. Contrairement aux systèmes traditionnels, Orion utilise de minuscules LED infrarouges placées directement sur la lentille. Ce système optimise le suivi oculaire tout en étant presque invisible pour l’utilisateur. De plus, le palet de traitement, ou compute puck, allège le travail des lunettes en se connectant via un protocole Wi-Fi 6 personnalisé.
Ce palet permet de prolonger l’autonomie des lunettes, bien que celle-ci reste actuellement limitée à trois heures. Néanmoins, cette autonomie reste comparable à celle d’un casque VR standard. Le palet assure également une gestion efficace de la consommation d’énergie. Cette nouveauté rend les lunettes plus performantes sur le long terme.
Quoi qu’il en soit, Meta prévoit une version grand public des lunettes Orion avant 2030, avec un prix autour de 1 500 dollars. En attendant, l’entreprise continue d’améliorer son prototype. Elle vise d’ailleurs une plus haute résolution et une compacité accrue.
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