Après une année sans événement physique et un premier salon entièrement virtuel au mois d’avril 2020, Laval Virtual retrouve enfin son public. Cette édition a tout de même été un peu chamboulée par la situation actuelle et a dû s’adapter en conséquence. Retour sur ce Laval Virtual 2021 avec le directeur général du salon, Laurent Chrétien.
La 23e édition de Laval Virtual s’est tenue du 7 au 9 juillet à l’Espace Mayenne à Laval, ainsi que dans le monde virtuel du Laval Virtual World. Une première pour ce salon qui a adopté un format hybride. Un choix logique, et surtout, l’aboutissement du développement entamé l’année dernière avec la virtualisation.
Les défis de l’organisation de la 23e édition du Laval Virtual
Pourtant, tout n’a pas été simple pour organiser ce rendez-vous incontournable de la réalité virtuelle en France. De nombreux défis sont venus perturber un agenda particulièrement serré. D’après Laurent Chrétien, « le premier problème fut de trouver une date pertinente pour l’événement. Le choix du début de l’été a été retenu, malgré un temps de préparation raccourci et quelques incertitudes. C’était le moment qui faisait le plus sens. Or, avec désormais un peu de recul, il s’est avéré que c’était une bonne décision et que tout le monde en était content. »
Cette date a entraîné d’autres complications, notamment le lieu du salon. « La salle polyvalente de Laval, endroit habituel du salon, n’était plus disponible trois mois avant l’événement. Malgré cela, nous avons trouvé une solution avec l’aide des autorités locales. Heureusement, l’Espace Mayenne a donné son accord et a facilité la transition », explique Laurent Chrétien. Au total, les exposants ont pu profiter d’environ 4000 m² de surface d’exposition ; une surface réduite par rapport au dernier salon en 2019, mais qui a permis une ambiance intimiste et conviviale.
Un salon plus intimiste
À cause de la crise sanitaire et des restrictions internationales, certains grands noms comme Microsoft, HP ou encore HTC n’ont pas pu faire le déplacement. Pour les autres, les réactions à l’organisation de cet événement ont été partagées. « Un premier tiers a immédiatement exprimé son enthousiasme et son envie. Un second tiers a émis des réserves, mais a su se laisser convaincre. Enfin, le dernier tiers a catégoriquement refusé, par souci de logistique. De manière générale, la satisfaction générale fut exceptionnelle », s’est réjoui Laurent Chrétien.
La satisfaction s’est d’abord ressentie chez les exposants présents. « Ils étaient tous très qualifiés et présentaient une technologie novatrice. Le flux de visiteurs sur chaque stand était régulier et fluide. Les exposants ont donc profité d’une grande visibilité. ». Mais par-dessus tout, Laurent Chrétien s’est réjoui du bonheur de se retrouver, de pouvoir échanger avec des personnes présentes physiquement et l’interaction sociale réelle. « Tout cela a cimenté la réussite de ce Laval Virtual 2021 ! ». Cela s’est d’ailleurs vérifié pendant les différentes soirées qui ont transpiré la bonne humeur.
Le succès du format hybride
Le succès de cet événement autour de la VR et de l’AR est aussi venu de son format hybride. Celui-ci a permis à des visiteurs venus du monde entier de participer au salon. La partie virtuelle a accueilli des espaces d’expositions complémentaires, des conférences, des animations et des instants de networking. Et cela a fonctionné ! Laurent Chrétien nous a confirmé que ce format serait reconduit pour la prochaine édition en 2022. Le directeur général de Laval Virtual est tout de même conscient que cela va nécessiter un gros travail de préparation et que les délais sont courts.
Ce n’est pas le seul défi qui attend l’équipe de Laval Virtual. En plus de différents événements auxquels ils vont participer comme les VR Days à Amsterdam, ils vont lancer une offre de formation continue pour les entreprises. Il s’agira d’un service d’acculturation et d’accompagnement vers les technologies de la VR. Cela permettra de répondre à la question « à quoi peut me servir la réalité virtuelle dans mon entreprise ? ». Pas de cours de maîtrise des logiciels, mais un enseignement sur l’adoption au sein des sociétés de la VR et de l’AR.
Développer l’acculturation aux technologies immersives
C’est aussi ce qui est ressorti de ce Laval Virtual 2021. Les entreprises ont entamé une rupture de la vision de la réalité virtuelle qu’elles avaient jusqu’alors, et se rendent de plus en plus compte de son potentiel. Pour le moment, la transition est douce, et les contenus et financements arrivent petit à petit. Il est important de laisser la technologie se développer. Côté avancées, les principales tendances du salon ont concerné l’utilisation de la technologie immersive pour la formation, et la mise à profit des mondes virtuels pour les événements. Deux voies que les grands groupes explorent aujourd’hui.
Enfin, pour le grand public, Laval Virtual a proposé un festival de neuf jours composé de plus de 70 animations à travers toute la ville de Laval. Ce fut l’occasion pour les habitants et touristes de découvrir cette technologie, de mieux la comprendre et d’explorer tous ses usages en dehors de l’univers du jeu vidéo. C’est un début vers l’appropriation de la réalité virtuelle par tous.
Rendez-vous en avril 2022 pour la 24e édition
Véritable générateur d’émotions, Laval Virtual a réussi son retour en physique. Laurent Chrétien a souligné la joie et le soulagement de voir se dérouler l’événement, certes dans des proportions réduites, mais avec un entrain qui donne du baume au cœur. Le salon donne dès à présent rendez-vous l’année prochaine, avec un retour à sa date traditionnelle, au début du printemps.
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