Sur les plateformes comme VRChat, vous pouvez vous livrer librement à l’exploration sexuelle. Mais il faut comprendre à quoi vous vous exposer si vous décidez de faire l’amour en VR dans cet univers.
Dans un monde en réalité virtuelle (VR) public comme VRChat, tout peut sembler innocent au début. Mais vous pouvez ensuite vous retrouver dans une orgie publique virtuelle avec des avatars aux organes génitaux plus énormes que dans la vie réelle. Oui, vous pouvez donc faire l’amour en VR sur cette plateforme sociale. Parmi les 25 000 mondes créés par la communauté, des lieux sont tout à fait innocents. Mais d’autres sont propices à l’exploration sexuelle.
En VR, on a ce qu’on appelle le jeu de rôle érotique (ERP). Cette expérience présente plusieurs niveaux. Vous pouvez vous contenter de conversations coquines via le chat ou la voix, similaire au téléphone rose. Mais sur VRChat, la majorité des adeptes du ERP vont au-delà. Ils utilisent, par exemple, des sextoys Bluetooth pour simuler des interactions physiques entre les avatars à l’écran.
Dans le contexte des jeux ERP, les utilisateurs se servent de « systèmes de pénétration dynamique ». Ces derniers sont souvent associés à un suivi complet du corps. Ils créent alors une expérience sexuelle réaliste qui provoque le « toucher fantôme ».
Vous pouvez également vous tourner vers des outils comme RealFeel et Buttplug.io. Ceux-ci permettent le contrôle de jouets sexuels Bluetooth en fonction des actions en jeu. Ainsi, les utilisateurs bénéficient d’une expérience plus interactive et personnalisée que la pornographie en VR.
Pourquoi se rue-t-on vers l’amour en VR ?
Il est important de souligner que certains individus optent pour l’amour en VR à cause de l’anxiété sociale et le besoin de sécurité. Introvertis, ils préfèrent explorer en ligne pour échapper au monde réel. D’autres encore apprécient l’amour en VR pour son absence de risques physiques et de grossesse.
Il suffit d’avoir 13 ans pour jouer à VRChat. N’oublions pas que ce n’est pas strictement une plateforme à caractère sexuel. Cela signifie que les personnes qui font l’amour en VR dans des mondes publics encourent un énorme risque de s’exposer à des mineurs.
Beaucoup sont conscients de ce risque, surtout à la suite de l’enquête de la police britannique sur une agression sexuelle en VR. Ils effectuent alors des vérifications pour éviter d’avoir des relations intimes avec un mineur. Malheureusement, ces efforts ne suffisent pas à éliminer complètement ce risque criminel.
Pour empêcher les enfants d’entrer dans ces espaces, des communautés se forment même sur Discord. Elles exigent une vérification d’âge par pièce d’identité. Par exemple, VRChatERP nécessite deux photos : une de votre visage et de votre pièce d’identité dans la même image, et une autre avec votre pièce d’identité et votre nom Discord dans la même image.
Quelles nouvelles expériences sexuelles en VR en 2024 ?
Aujourd’hui, les expériences sexuelles en réalité virtuelle (VR) continuent de révolutionner notre approche de l’intimité et de la sexualité. Les avancées technologiques fournissent aux utilisateurs la possibilité de plonger dans des environnements hyper-réalistes qui simulent des interactions intimes. Ce qui rend l’expérience plus immersive que jamais.
Les développeurs de contenu VR ont commencé à intégrer des éléments interactifs et personnalisables. Le but étant de permettre aux utilisateurs de créer leurs propres fantasmes et de les explorer dans des scénarios variés. Cela inclut des rencontres avec des personnages virtuels dotés d’intelligence artificielle, capables de réagir de manière réaliste et de suivre les préférences personnelles des utilisateurs.
En outre, des innovations dans l’haptique fournissent une stimulation physique qui renforce le sentiment de connexion. La VR sociale émerge également comme une tendance majeure qui permet aux utilisateurs de partager des expériences sexuelles avec des partenaires éloignés. Cela favorise ainsi de nouvelles formes d’intimité et de communication.
Toutefois, la montée de ces technologies soulève des questions éthiques et de sécurité. Effectivement, elle exige une réflexion sur les limites de l’expérience virtuelle par rapport à la réalité.
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