Dans le monde troublant de la réalité virtuelle (VR) de la saison 5 de « Black Mirror », l’épisode d’ouverture « Striking Vipers » provoque des discussions. Elle explore les limites de la fidélité et de l’identité sexuelle dans un monde numérique et aborde la pornographie.
La saison 5 de « Black Mirror » est diffusée sur la plateforme Netflix. Elle débute avec un épisode appelé « Striking Vipers ». On y voit les acteurs Anthony Mackie et Yahya Abdul-Mateen II qui jouent à un jeu VR où ils ont une relation sexuelle. Mackie joue un personnage marié, ce qui amène à réfléchir sur la fidélité dans un espace VR. Les créateurs de la série, Charlie Brooker et Annabel Jones, ont discuté de cet épisode avec le Daily Beast.
Brooker a dit qu’il a eu l’idée en se souvenant de l’aspect un peu homoérotique des jeux de combat, comme Tekken dans les années 90. Il jouait souvent avec un ami, et leurs bruits de combat faisaient penser aux voisins qu’ils faisaient des jeux S&M. Cela lui a donné l’idée de l’épisode. L’idée a évolué pour aborder aussi la pornographie et la culture du jeu vidéo.
Jones a expliqué que l’épisode montre comment la pornographie sophistiquée peut devenir très immersive et mener à une infidélité émotionnelle. Brooker a aussi dit que l’épisode parle d’infidélité, mais de façon indirecte en parlant de la pornographie.
Réflexions sur la pornographie et l’identité sexuelle dans la VR dans Black Mirror
L’épisode a eu des avis très différents de la part des critiques. Certains ont aimé comment il traite ouvertement les questions sur l’orientation sexuelle. Ils l’ont trouvé courageux et prêt à explorer des sujets difficiles. Mais d’autres ont été déçus, pensant qu’il aurait pu aller plus loin dans les thèmes et les idées qu’il aborde.
Brooker a expliqué qu’il trouvait fascinant de voir que même en tant que créateur, il ne pouvait pas dire avec certitude si la relation entre les personnages dans la VR était homosexuelle. Il a dit qu’elle pouvait être interprétée de différentes manières. Il peut s’agir d’une relation homosexuelle, ou tout simplement d’une forte amitié masculine avec des problèmes de communication typiques entre hommes.
Jones veut dire que la série « Black Mirror » pose la question de jusqu’où nous contrôlons notre vie et combien la technologie influence nos décisions et nos relations. La série explore donc les conséquences de notre dépendance croissante à la technologie sur nos vies personnelles et sociales.
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