L’arrivée de Trace tombe à un moment très important pour la réalité augmentée. Récemment, deux grands outils utilisés par les créateurs ont disparu. Beaucoup de personnes cherchent maintenant une nouvelle solution pour continuer à faire de l’AR sans se prendre la tête. C’est exactement là que Trace intervient.
Trace veut mettre la création en réalité augmentée entre toutes les mains. Plus besoin de coder ou d’être un pro du design : chacun peut imaginer, ajuster et partager des expériences AR en quelques minutes. Derrière cette plateforme se cache une équipe issue de Magic Leap, un vrai poids lourd du secteur. Elle a pour ambition d’offrir enfin un outil à la fois puissant, intuitif et ouvert à tous, un combo qui manquait cruellement dans l’univers de la réalité augmentée. Voici tout ce qu’il faut connaitre sur cette nouvelle plateforme.
Un vide immense dans l’écosystème AR que Trace veut combler
Le lancement de Trace intervient dans un contexte particulier. Le marché manque aujourd’hui de solutions solides pour concevoir du contenu en réalité augmentée. Adobe Aero, pourtant bien installé, a été retiré des stores. Meta Spark AR, utilisé par des milliers de créateurs pour produire des filtres sur Instagram et Facebook, a également été mis de côté en janvier 2025.
Ces abandons ont laissé un grand nombre d’artistes, de développeurs, de designers ou de marques sans outil. Beaucoup se sont retrouvés du jour au lendemain sans plateforme pour poursuivre leurs projets. Et pourtant, la demande en expériences immersives ne cesse de grandir.
L’équipe derrière Trace a vu en ce moment de bascule une opportunité. Le départ des acteurs historiques crée un appel d’air qui permet à une solution nouvelle de s’imposer rapidement. Trace veut remplir cet espace laissé vide en adoptant une approche différente de ce qui existait auparavant. Le but est de rendre la création beaucoup plus intuitive. Là où Aero ou Spark demandaient du temps, des compétences ou une formation, Trace veut simplifier chaque étape.
La plateforme offre des outils, mais ce n’est pas tout. Elle se positionne comme un environnement complet, pensé pour encourager la créativité et permettre à chacun de manipuler des objets en trois dimensions dans le monde réel. Ce changement d’approche place Trace non pas comme un remplaçant, mais comme un nouveau standard que l’industrie attendait depuis longtemps.
Une application conçue par d’anciens de Magic Leap
L’équipe à l’origine de Trace rassemble plusieurs anciens talents de Magic Leap, célèbre pour avoir créé l’un des premiers casques de réalité augmentée haut de gamme. Leur passage dans cette entreprise leur a donné une expérience solide en vision par ordinateur, en modélisation 3D et en interaction spatiale. Ils savent comment rendre une expérience fluide, stable et naturelle dans un environnement réel, ce qui n’est pas évident dans ce secteur.
Ces compétences se ressentent dans la nouvelle plateforme. Les objets 3D réagissent à la lumière ambiante et les animations se fondent dans l’espace. En outre, les mouvements réalisés avec le smartphone restent stables. On sent que le produit est construit par des équipes qui connaissent bien les défis techniques de la réalité augmentée.
Cette expertise a également influencé le design de l’outil. Trace n’essaie pas d’impressionner par la technologie brute. Elle cherche à disparaître derrière l’expérience créative. L’utilisateur n’a pas à comprendre le fonctionnement interne. Il manipule simplement des éléments, les place dans le monde réel et teste immédiatement le résultat. La logique est toujours la même : réduire les frictions pour laisser place à l’imagination.
Un fonctionnement simple qui ouvre les portes de la réalité augmentée au grand public
Trace se présente comme un atelier immersif où chaque geste peut donner naissance à une expérience visuelle. L’app démarre sans menus complexes. Une fois dans l’espace de création, on peut dessiner dans le vide avec un simple mouvement du téléphone. Les traits se transforment en lignes flottantes. Ils peuvent ensuite être combinés à des objets 3D importés depuis une bibliothèque interne ou ajoutés depuis le Web Studio.
Le principe repose sur trois piliers : explorer, placer, partager. L’utilisateur peut explorer différents modèles 3D, les placer où il veut, et les partager sous forme de scènes persistantes. Pas besoin de programmation. Pas besoin d’un long apprentissage. Tout est guidé par une interface qui rappelle les outils de design les plus connus.
La création peut se faire entièrement sur mobile. L’utilisateur choisit un modèle, l’oriente, ajuste sa taille, ajoute une animation, dessine un élément autour et enregistre la scène. Pour les plus avancés, il est possible d’intégrer ses propres objets 3D. Le Web Studio sert de passerelle. On y glisse ses modèles personnels, on les organise, et ils se synchronisent automatiquement sur l’app.
La plateforme offre aussi un système d’ancrage dans l’espace réel. On peut déposer un objet à un endroit précis, puis le retrouver plus tard. Ce principe ouvre la voie à des installations créatives dans des lieux publics, des œuvres numériques qui restent visibles pendant plusieurs jours, ou des expériences pédagogiques dans des environnements physiques.
Un écosystème complet pour créer, gérer et publier
Trace n’est pas une simple application mobile. Elle propose un écosystème complet qui accompagne chaque étape de la création en réalité augmentée. Sur smartphone ou tablette, on peut construire ses scènes, déplacer des objets 3D, ajouter des animations ou dessiner dans l’espace en quelques gestes. Mais Trace ne s’arrête pas là.
Avec Trace Studio, son interface web, on organise facilement ses projets. On gère ses modèles 3D, images et vidéos, on collabore avec une équipe et on prépare la publication. C’est comme un véritable CMS pour la réalité augmentée. Enfin, le viewer de Trace permet au public de découvrir les créations sur mobile, tablette ou casque XR. Chaque expérience peut être partagée en un clic et reste accessible sur plusieurs supports.
Une compatibilité étendue : smartphone, casque et lunettes RA
L’un des objectifs de Trace est d’être disponible partout. La création se fait sur iPhone ou iPad grâce à Trace Creator. La consultation peut se faire sur iOS, Android et bientôt sur des casques ou des lunettes AR.
Cette compatibilité multiplateforme est essentielle pour un secteur qui évolue vite. Les expériences créées aujourd’hui sur mobile pourront être consultées demain sur des appareils beaucoup plus avancés. Il peut s’agir d’Apple Vision Pro, des futurs casques Meta ou des lunettes qui arriveront sur le marché dans les prochaines années.
Trace veut servir de pont entre les supports actuels et les appareils qui émergent. Cette approche protège les créateurs. Le travail réalisé aujourd’hui ne sera pas perdu. Il pourra suivre l’évolution du marché, ce qui est rarement garanti dans le domaine de la réalité augmentée.
L’entreprise pense déjà à l’avenir. Elle développe une vision où un simple mur, une table ou un parc public pourrait devenir un espace d’expression pour des millions de personnes. La compatibilité avec les prochains appareils AR jouera un rôle clé dans cette expansion.
Des marques prestigieuses déjà séduites par la plateforme
Trace n’en est qu’à ses débuts, mais plusieurs grandes entreprises ont déjà utilisé la plateforme pour des projets concrets. ESPN, T-Mobile, Telefónica, Lenovo, Qualcomm ou encore Deutsche Telekom ont fait confiance à ce nouvel outil lors de différents événements. Ils ont créé des installations interactives, des démonstrations techniques ou des animations destinées au public.
Ces collaborations montrent que l’outil n’est pas simplement un jouet pour créatifs amateurs. Il répond à des besoins professionnels, notamment pour les salons, les actions marketing ou les formations internes. Les entreprises apprécient surtout la rapidité de mise en œuvre. Une scène AR peut être montée en quelques minutes, ce qui permet de tester différentes idées avant de valider une version finale.
Cette adoption précoce donne du poids à Trace. Elle prouve que la plateforme peut intéresser autant les marques que les artistes. Elle renforce aussi la crédibilité de l’outil à un moment où le secteur cherche encore une solution de référence après le départ des anciens acteurs.
Un modèle pensé pour attirer les créateurs et les fidéliser
Trace adopte un modèle simple. L’application est gratuite. Un abonnement premium est disponible à partir de vingt dollars par mois. Il débloque des options avancées ainsi qu’une flexibilité supplémentaire dans l’export et l’import des modèles.
Pour encourager les créateurs venant d’Aero ou de Spark AR à franchir le pas, Trace offre trois mois gratuits. L’équipe sait que ces utilisateurs sont précieux pour installer rapidement une communauté active. Leur présence permettra de créer un écosystème riche, avec des projets variés, des collaborations et un flux constant de nouvelles expériences.
L’objectif de Trace ne se limite pas à proposer un outil. La plateforme veut devenir un espace de création à part entière. Un lieu où chacun peut découvrir des scènes, apprendre auprès d’autres utilisateurs, partager ses propres œuvres et participer à l’essor d’une forme d’expression encore jeune.
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