Dans l’univers cyberpunk saturé des FPS où les IA déraillent, votre fauteuil roulant devient une arme redoutable. Quantum Threshold casse les codes des FPS en VR en misant tout sur l’action assise, mais ultra tactique.
Quantum Threshold débarque sur Meta Horizon avec une promesse simple : faire vibrer les amateurs de FPS… tout en restant assis. Le studio Vaki Games a misé sur une approche originale : intégrer la position assise directement dans la conception du gameplay.
Fini les cabrioles VR à s’en prendre le plafond. Vous êtes dans un fauteuil roulant, mais pas n’importe lequel : une plateforme de guerre cybernétique, armée jusqu’aux dents. Dans un univers ravagé par des IA rebelles, vous incarnez un soldat sans jambes mais pas sans répondant.
Contrairement à d’autres jeux qui adaptent un mode assis à un jeu pensé debout, ici, tout part du fauteuil. Les déplacements sont stratégiques, les combats nerveux et l’ensemble reste fluide même dans un espace réduit. Pas besoin d’un grand salon ou de rester debout des heures : la tension reste intacte. Les modules de déplacement, les gadgets, les ralentis et l’arsenal personnalisable s’intègrent naturellement à votre engin de combat. Ce choix de design permet une accessibilité plus large, sans jamais sacrifier l’intensité.
Des mécaniques roguelike pour des parties toujours différentes
Dans Quantum Threshold, chaque run est unique. Vous pénétrez dans Mega City, une cité cyberpunk instable, envahie par des entités technologiques imprévisibles. Les arènes, ennemis, objets et modules changent constamment. Comme tout bon roguelike, vous commencez avec peu, puis assemblez un arsenal au fil de votre progression. Entre deux tentatives, vous débloquez des améliorations permanentes : emplacements supplémentaires, technologies inédites ou bonus de dégâts.
Côté armement, le fauteuil devient un laboratoire tactique. Une partie vous transforme en défenseur blindé avec tourelles automatiques et boucliers. Une autre vous pousse à foncer tête baissée avec ralenti et napalm. Le jeu vous incite à expérimenter et trouver votre propre style de destruction. Chaque combinaison raconte une histoire différente.
Un univers dense qui se révèle en filigrane
Pas de longues cinématiques ni de dialogues forcés : Quantum Threshold distille sa narration à travers l’environnement. Les joueurs attentifs remarqueront les indices disséminés dans les décors ou les comportements ennemis. Vous n’êtes pas seulement un soldat perdu. Vous êtes au cœur d’un soulèvement technologique que vous devez comprendre pour espérer le contenir. Le décor, quant à lui, fait clairement écho aux classiques de la science-fiction : entre RoboCop, Blade Runner et Terminator, l’hommage est assumé.
Un choix de design qui redéfinit l’intensité
Ce pari du gameplay assis n’a pas été sans ajustements. Les premiers prototypes, trop complexes à manœuvrer, ont été abandonnés. Le studio a préféré simplifier la mobilité pour rendre l’action plus lisible, plus dense. Résultat : les combats gagnent en tension, sans perdre en profondeur. C’est une réponse aux FPS trop frénétiques où les déplacements supersoniques finissent par écraser le plaisir de jouer. Ici, tout repose sur le choix, l’observation et la précision.
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