Et si votre futur assistant ménager prenait la forme d’un robot humanoïde télécommandé en VR ? C’est la promesse de Neo, le nouveau bijou de la start-up californienne 1X.
Ce curieux domestique high-tech débarque pour remplir votre lave-vaisselle, arroser vos plantes et même ranger votre cuisine. Et ce robot humanoïde s’occupe de tout cela en étant télécommandé en VR. Effectivement, il travaille sous la supervision d’un humain qui contrôle ses gestes à distance.
Neo, un assistant robotisé inédit
Le robot Neo n’est pas immédiatement autonome. Il s’appuie d’abord sur des opérateurs humains équipés de casques VR pour apprendre à effectuer les tâches du quotidien. Il fonctionne donc un peu comme le Meta Quest 3. Ces sessions de “téléopération” aident ce robot à acquérir de l’expérience via son réseau neuronal. Chaque geste, chaque manipulation sert ainsi à perfectionner l’IA du robot humanoïde télécommandé en VR.
Une technologie entre apprentissage et démonstration
Lors des essais qu’a menés Wall Street Journal, Neo a montré qu’il pouvait charger un lave-vaisselle. Il peut également saisir une bouteille d’eau ou nettoyer un plan de travail… mais lentement. Un opérateur humain pilotait chaque mouvement à distance.
L’objectif de ces évaluations est que le robot apprenne à reproduire ces actions seul dans le futur. Pour l’heure, il reste dépendant de cette assistance humaine. D’autant plus qu’il n’a pas encore la permission de réaliser certaines tâches. Parmi elles, soulever des objets lourds ou manipuler des éléments chauds.
Un robot humanoïde télécommandé en VR
Neo incarne la vision d’une maison qu’on gère à distance grâce à la téléprésence en réalité virtuelle. Imaginez enfiler un casque VR et, depuis votre bureau, piloter votre robot pour ranger la maison ou vérifier si la porte du frigo est bien fermée. Cette approche ouvre la voie à une nouvelle forme de télétravail domestique. Le contrôle humain et l’IA collaborent ainsi en temps réel.
Des questions de vie privée inévitables
Cette innovation n’est pas sans zones d’ombre. Vous devez effectivement autoriser un opérateur externe à “voir” à travers les caméras de Neo. Ce faisant, vous acceptez un contrat social nouveau, celui d’échanger un peu de vie privée contre un confort inédit. C’est donc un des inconvénients avec ce robot humanoïde télécommandé en VR.
Le PDG de 1X, Bernt Børnich, l’assume d’ailleurs : “Si nous n’avons pas vos données, nous ne pouvons pas améliorer le produit.” C’est ainsi une promesse de transparence. Mais en même temps, c’est une invitation à la prudence en termes de confidentialité.
Un robot encore en apprentissage
Vous vous demandez combien pourrait coûter cet assistant domestique ? Le prix de ce robot humanoïde télécommandé en VR s’élève à environ 17 400 euros (ou 440 euros par mois). Neo mesure en outre 1,67 m pour 30 kg et porte un tricot lavable en machine. Voilà donc la preuve que 1X soigne jusqu’aux détails esthétiques.
Son autonomie actuelle reste cependant limitée. De fait, on a quatre heures de batterie et des gestes parfois hésitants. Pour l’instant, Neo agit davantage comme un apprenti domestique que comme un majordome parfait.
Ce robot télécommandé en VR est un avant-goût du futur
Le lancement commercial de Neo aura lieu en 2026. Il aidera 1X à collecter des données essentielles pour améliorer l’autonomie du robot humanoïde. D’ici là, chaque robot sera à la fois un assistant utile et un élève connecté, façonné par les interactions humaines à distance.
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