Mark Zuckerberg, le patron de Meta, veut lancer des chatbots IA pour combattre la solitude. Mais pour certaines personnes, cela montre surtout qu’il ne comprend pas — ou « se fiche complètement » — de ce que c’est, être humain. Une vraie amitié, ça se construit à deux, avec du temps et des efforts. Un chatbot, lui, obéit à tout et dit ce qu’on veut entendre.
En 2024, un sondage a montré que 30 % des adultes se sentent seuls au moins une fois par semaine. Mark Zuckerberg pense avoir trouvé la solution à la solitude : des chatbots IA. Il affirme que les Américains ont en moyenne trois amis, mais aimeraient en avoir quinze. Et pour combler ce manque, il propose un robot programmé.
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Mais pour beaucoup, cela montre surtout que Zuckerberg ne comprend pas grand-chose à l’humain — ou qu’il s’en fout complètement. S’il veut nous vendre des chatbots intelligents, ce n’est sans doute pas pour notre bien-être, mais plutôt pour qu’on passe encore plus de temps sur ses plateformes. Un chatbot ne va jamais vous dire de sortir, de voir des gens ou d’arrêter de scroller. Il est là pour vous retenir.
De plus, créer des liens, ce n’est pas juste avoir une machine qui vous répond gentiment. Ce sont les vraies interactions qui comptent. Et au fond, on ne veut pas que l’IA fasse nos relations à notre place. On veut qu’elle nous libère du quotidien pour qu’on puisse passer plus de temps avec les gens. Zuckerberg, lui, semble avoir raté ce détail.
Les chatbots IA de Zuckerberg, une fausse amitié sur commande
Et oui, la technologie aide parfois à créer du lien… mais pas forcément avec des robots. Les réseaux sociaux ont déjà offert beaucoup à ceux qui ont du mal à créer des liens en vrai. Twitter (ou X), Reddit, Facebook, Instagram : chacun y trouve sa tribu. On n’a pas besoin d’un chatbot pour ça.
Le problème, c’est que ces chatbots IA ne sont pas des amis, contrairement à ce que Zuckerberg a tendance à penser. Ils sont programmés pour dire ce qu’on veut entendre. L’amitié, la vraie, demande un minimum d’effort, de vulnérabilité, de réciprocité. Ce n’est pas un bouton « on/off ».
Admettons-le, on ne guérit pas la solitude avec une voix artificielle qui ne vous contredit jamais. On ne remplace pas une vraie relation par un script bien écrit. Ce n’est pas un remède, c’est juste une illusion un peu inquiétante.
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