J’ai eu l’occasion de tester Mobile Suit Gundam : Silver Phantom. Cette expérience VR promettait monts et merveilles aux fans de la licence culte. Entre ambitions immersives et contraintes techniques, voici mon ressenti sur ce titre qui fait beaucoup parler de lui.
Lorsque j’ai entendu parler de Mobile Suit Gundam: Silver Phantom, j’étais impatiente. Le concept d’incarner un pilote de Mobile Suit en VRsemblait tout simplement irrésistible. Mais après plusieurs heures passées à tester le jeu, mes attentes ont été mises à rude épreuve. Voici mon avis très détaillé sur cette aventure mécanisée.
Un univers culte en réalité virtuelle
L’univers emblématique de Mobile Suit Gundam continue de s’étendre. Avec Mobile Suit Gundam: Silver Phantom, Bandai Namco invite à une expérience inédite en réalité virtuelle. Développé spécifiquement pour les casques Meta Quest, ce titre promet de plonger directement dans le cockpit d’un Mobile Suit. Il offre ainsi une perspective unique sur les combats et les missions de reconnaissance.
Mobile Suit Gundam: Silver Phantom est un jeu en réalité virtuelle conçu pour les fans de mechas et les amateurs de combats spatiaux. Son objectif est clair, celui d’offrir une immersion totale dans l’univers Gundam. Le titre propulse dans un scénario original inspiré de la saga. Au programme : combats intenses, dialogues narratifs et phases d’exploration. Malheureusement, si la promesse semble belle, l’exécution laisse parfois à désirer.
Fiche technique du jeu
- Titre : Mobile Suit Gundam: Silver Phantom
- Plateforme : Meta Quest 2, Quest 3, Quest Pro
- Genre : Action VR / Simulation
- Mode de jeu : Solo
- Studio : Bandai Namco / Atlas V
- Durée de vie : Environ 5 heures
- Langue : Anglais avec sous-titres
Une immersion visuelle impressionnante mais bridée
Une direction artistique fidèle
Dès les premières minutes, j’ai été frappé par la finesse graphique du jeu. Les cockpits sont détaillés et la modélisation des Mobile Suits impressionne. Les panoramas spatiaux ajoutent un vrai sentiment d’immensité. Toutefois, certains décors paraissent figés et manquent d’interactivité, ce qui brise un peu la magie.
Un cockpit réaliste mais trop figé
Contrôler un Gundam depuis son cockpit est grisant au début. J’ai apprécié le niveau de détail des instruments. Cependant, j’ai vite ressenti une frustration : impossible d’interagir avec la plupart des boutons. Le gameplay se limite à quelques commandes de tir et de déplacement. J’aurais aimé plus de liberté et de complexité.
Des animations spectaculaires
Lors des combats, les effets visuels de Mobile Suit Gundam : Silver Phantom sont à couper le souffle. Les explosions et les tirs lasers renforcent la sensation de puissance. Toutefois, l’absence d’impacts physiques réalistes nuit à l’immersion. On ne ressent pas vraiment le poids d’un Mobile Suit, ce qui est dommage pour un jeu de ce genre.
Une impression de vide
En dehors des combats, l’espace semble vide et statique. J’aurais aimé plus de vaisseaux alliés ou ennemis en toile de fond. Cela aurait apporté une ambiance plus vivante. Malheureusement, la plupart des environnements sont basiques, ce qui finit par lasser.

Mobile Suit Gundam : Silver Phantom – Un gameplay trop restrictif
Des combats dynamiques mais limités
Le cœur de l’expérience réside bien sûr dans le pilotage. Le jeu adopte une stratégie de la VR qui privilégie l’immersion et la sensation de contrôle physique. Les manettes des contrôleurs Meta Quest se transforment en mains virtuelles et permettent d’interagir directement avec les commandes du cockpit.
Au début, cela peut sembler un peu déroutant. En fait, il faut manipuler des joysticks virtuels, appuyer sur des boutons sur le tableau de bord, et gérer les différents écrans d’information. Cependant, après quelques missions, les gestes deviennent plus naturels, et la satisfaction de maîtriser ces commandes est réelle.
Le gameplay repose aussi sur des affrontements contre des escadrons ennemis. Si les premières minutes sont grisantes, la répétition des actions devient vite pesante. On tire, on esquive, et c’est tout ! Pas de manœuvres avancées ni de customisation des Gundams.
Une progression linéaire
Le scénario est aussi intéressant mais très scripté. Chaque mission impose une méthode unique, sans choix réel. Cette absence de liberté limite l’immersion. Cela aurait été bien de pouvoir choisir mes stratégies ou d’interagir avec d’autres pilotes.
Une jouabilité perfectible
Les commandes sont également simples, mais parfois imprécises. Le tracking des mains est parfois capricieux, surtout lors des séquences de tir rapide. Cela peut rendre certains combats frustrants. Un calibrage plus fin aurait amélioré l’expérience.

Une narration engageante mais peu interactive
Une histoire originale
Il faut dire que le jeu propose un scénario inédit qui respecte l’univers Gundam. De plus, Les dialogues sont doublés par des acteurs de qualité. Cela renforce la cohérence narrative et l’immersion. Cependant, l’histoire reste trop linéaire et offre peu de surprises.
Des personnages charismatiques mais distants
J’ai apprécié la présence de personnages bien écrits. Leurs interactions apportent un peu de dynamisme. Malheureusement, aucune interaction directe n’est possible avec eux. Tout se fait via des dialogues imposés, ce qui limite le sentiment d’implication.
Une ambiance sonore immersive
La conception sonore de haute qualité du jeu renforce également l’immersion. Les musiques rappellent la saga et renforcent la tension des combats. Par ailleurs, les bruits mécaniques, des Mobile Suits, des armes et des explosions, ajoutent du réalisme. C’est l’un des points forts du jeu, même si certains effets manquent parfois de punch.
Verdict
Mobile Suit Gundam: Silver Phantom est une expérience VR immersive qui saura plaire aux fans de la licence. Malheureusement, ses limitations de gameplay et son manque d’interactivité l’empêchent d’atteindre son plein potentiel. J’ai apprécié l’univers fidèle et la direction artistique, mais la rejouabilité est faible et les combats deviennent vite répétitifs. Ce jeu reste une belle vitrine pour Gundam en VR, mais il aurait mérité plus d’ambition.
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