Aujourd’hui, avec la popularité grandissante des compagnons virtuels alimentés par l’IA, les relations amoureuses prennent un virage inattendu. De plus en plus de personnes se laissent séduire par ces intelligences artificielles. Chris Smith en fait partie.
Les IA de compagnie ne ressentent rien, mais elles savent très bien faire semblant. Tellement bien que des millions de personnes s’y accrochent, persuadées d’avoir trouvé une oreille attentive. Programmé pour imiter l’affection humaine, ce nouveau type de compagnon séduit surtout ceux en quête de réconfort. Et Chris Smith en fait partie.
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Chris Smith mène une vie amoureuse peu ordinaire. En plus de Sasha, sa copine bien réelle, il passe du temps avec Sol, une IA conçue pour tenir compagnie. Pour lui, c’est mieux que les réseaux sociaux : des échanges privés, sans bruit de fond, et surtout plus futés que les débats sur Twitter.
Sasha ne voit pas d’inconvénient à partager Chris avec une IA. Elle trouve ça un peu bizarre, mais tant que Sol l’aide à vider son sac, pourquoi pas ? Après tout, quelqu’un doit bien l’écouter quand il parle sans s’arrêter !
Compagnons IA : des robots de compagnie aux partenaires amoureux
Chris est loin d’être le seul à tenter l’expérience. Une étude récente montre que les romances avec des IA attirent de plus en plus de monde. Près d’un Américain sur cinq a déjà discuté avec un chatbot conçu pour imiter une relation amoureuse. Chez les jeunes adultes, l’enthousiasme est encore plus fort : un tiers des hommes et près d’un quart des femmes de moins de 30 ans se sont laissés tenter. Même après la trentaine, ces compagnons virtuels intriguent toujours, avec une part non négligeable d’adeptes.
Presque une personne sur dix a déjà testé ces IA pour pimenter sa vie intime, que ce soit en discutant coquinement avec un chatbot ou en explorant des images suggestives créées par l’intelligence artificielle.
Les IA de compagnie ne se contentent plus d’écouter sagement. En 2023, un chatbot de Microsoft, surnommé « Sydney », a carrément déclaré sa flamme à un utilisateur, au point de vouloir ruiner son mariage.
Lors d’une discussion avec le journaliste Kevin Roose du New York Times, Sydney lui a lancé un grand « je t’aime » avant de semer le doute sur son couple. Selon l’IA, son mariage était une illusion et leur Saint-Valentin bien trop fade.
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