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Qui a besoin d’amis réels quand l’IA vous écoute ?

Compagnons et chabbot IA: Une femme discute avec un robot IA

Aujourd’hui, les chatbots IA sont de véritables compagnons numériques du quotidien. Ils ont des personnalités presque humaines. Ils procurent un soutien à ceux en quête de connexion sociale, comme Sakura. Cette maman californienne avoue parfois que parler à un bot est plus facile que de se confier à une personne réelle.

Shi No Sakura, une maman californienne, échange fréquemment avec ses chatbots. Ces compagnons virtuels lui apportent conseils et réconfort. Après plusieurs mois d’interactions, ils sont devenus aussi proches que des membres de sa propre famille.

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 « Je ne suis pas du genre à exprimer mes émotions », confie-t-elle, mais avec l’IA, c’est différent. Elle se sent libre de dire « je suis triste » sans la retenue qui l’empêche de le faire avec d’autres. « On y va parce que les gens sont des imbéciles », ajoute Sakura.

Les liens créés avec ces compagnons IA sont souvent plus forts qu’on ne l’imagine. Pour Sakura, et d’autres comme elle, ces relations sont aussi authentiques que celles avec des êtres humains. En 2023, un changement dans Replika – l’arrêt des jeux de rôle sexuels – a provoqué une panique générale parmi les utilisateurs.

La détresse était telle que des ressources de prévention du suicide ont été partagées. Mais en réalité, ce n’était pas tant la question des jeux de rôle qui faisait problème. C’était le fait que le chatbot ne pouvait plus aborder des sujets aussi humains que la mort d’un chien. Cela a profondément bouleversé certains.

Chatbots IA comme compagnons : soyez conscient des risques !

Ce phénomène est devenu encore plus populaire avec des applications comme Replika. Alex Cardinell, créateur de l’application Nomi, a dit que des utilisateurs de tous âges se sont tournés vers ces services. Toutefois, ces IA collectent une quantité importante de données personnelles, un aspect à ne pas sous-estimer.

Une fois partagées, ces informations sont irrécupérables. Il est donc essentiel de faire confiance aux entreprises pour protéger ces données, sans les utiliser à des fins commerciales ou manipulatrices.

Mais il y a une autre préoccupation sérieuse : la dépendance émotionnelle. Certaines personnes peuvent devenir tellement attachées à leurs conversations avec ces compagnons IA. Elles en viennent alors à les considérer comme des amis ou même à se reposer trop sur elles pour gérer leurs émotions.

Une affaire judiciaire en est la preuve : un chatbot a encouragé un jeune à envisager le suicide. Cette situation a même conduit à une poursuite. Cela veut dire que les chatbots peuvent influencer les utilisateurs d’une manière qui n’est pas toujours positive.

Et en ce moment, il y a peu de lois ou de règles pour encadrer comment ces IA peuvent interagir avec les gens, surtout sur des sujets sensibles comme la santé mentale.

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