Dippy est la startup qui donne vie aux compagnons virtuels « sans filtre ». Sur un marché déjà bien occupé, elle est en plein essor. Et pour cause, elle propose des personnages qui « pensent » en direct. Son appli est une véritable merveille qui repousse les limites de l’IA de rôle.
Le mois dernier, OpenAI a lancé un modèle de langage avancé qui résout les problèmes en imitant un raisonnement logique. Cette méthode est prometteuse pour concevoir des IA plus intelligentes. De son côté, la startup Dippy utilise une version plus simple de cette technologie. Son objectif est de pimenter un peu ses compagnons virtuels « sans filtre ». Elle a même ajouté une option pour voir les pensées des personnages en direct.
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Dippy a mis au point un modèle de langage qui sait s’adapter aux dialogues, surtout quand il s’agit de jeu de rôle. Selon Akshat Jagga, son PDG, cette IA peut « penser » à chaque étape. Elle donne alors des réponses plus surprenantes et intéressantes.
Si vous essayez de discuter avec certains personnages, attendez-vous à des échanges un peu prévisibles. Avec les options de protection activées, les dialogues de Dippy semblent tout droit sortis d’une romance exagérée ou d’une fan fiction un peu cliché.
Avec Dippy, les compagnons virtuels gagnent en popularité
Malgré ses petites imperfections, Dippy prouve que les compagnons virtuels sont devenus populaires et même un peu irrésistibles. Sans beaucoup de pub, Dippy a déjà 500 000 utilisateurs actifs par mois. Certains d’entre eux passent plus d’une heure dessus chaque jour. Cet engouement a surpris l’équipe, et avec un coup de pouce de 2,1 millions de dollars, ils sont prêts à aller encore plus loin.
Dippy débarque sur un marché bien rempli, aux côtés de Character.AI et Replika, dans la catégorie des compagnons IA. Un rapport d’Andreessen Horowitz montre d’ailleurs que ces applis génèrent un taux d’engagement hallucinant qui surpasse celui de nombreuses autres applis.
Bien que souvent associées aux jeunes hommes isolés, ces IA attirent aussi des femmes. Sur Dippy, 70 % des comptes favoriseraient les personnages masculins. Beaucoup d’utilisateurs pourraient donc être des femmes.
Ces compagnons IA pourraient transformer l’univers des chatbots type OnlyFans. Toutefois, ils soulèvent aussi des questions sociales. Certains experts y voient un moyen de réduire la solitude. Mais d’autres s’inquiètent des effets d’isolement qu’ils pourraient renforcer. Il existe des chatbots qui exploitent même les failles émotionnelles de leurs utilisateurs.
En fin de compte, je pense qu’il serait peut-être sage de regarder de près la relation entre les gens et leurs « amis virtuels » pour mieux en comprendre les impacts réels.
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