Aujourd’hui, l’amour prend des formes inédites. Les partenaires IA gagnent en popularité. Que ce soit une petite amie virtuelle, un mari numérique ou un ami holographique, ces relations numériques attirent de nombreuses personnes. Ainsi, des applications comme Replika rencontrent un grand succès.
Les petites amies IA, c’est une véritable tendance qui prend de l’ampleur, et ça se reflète clairement dans les chiffres. En Inde, par exemple, Urvashi, la compagne virtuelle créée par Jani Infotech, cartonne. On compte plus de 10 000 téléchargements sur le Google Play Store.
Les sites de porno en réalité virtuelle sont nombreux en ligne, mais aucun n’égale VRPorn.com, qui trône en pole position de notre top des meilleurs sites de porn VR.
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Mais Urvashi n’est qu’une petite partie d’un phénomène mondial. En effet, les chatbots romantiques ont franchi le cap des 100 millions de téléchargements sur la plateforme. Côté finance, c’est la pluie de dollars. Candy.ai, récemment lancé, a déjà atteint des revenus annuels récurrents de 25 millions de dollars.
Replika, un autre acteur majeur, a fait encore plus fort. Il a généré 25 millions de dollars dans le monde en seulement huit mois en 2024, avec ses 10 millions de téléchargements. De son côté, Character AI ne reste pas en retrait et prévoit de récolter 16,7 millions de dollars cette année grâce à ses abonnements.
Relations et chatbots IA, quand l’IA risque d’aggraver la solitude
D’ici 2030, l’industrie des chatbots relationnels pourrait peser 150 milliards de dollars par an, selon les prévisions d’Ark Investment. Ces assistants virtuels connaissent une croissance fulgurante, soutenue par un taux de fidélisation impressionnant.
Avec les nouvelles applis, créer son propre compagnon virtuel n’a jamais été aussi simple. Que ce soit pour partager des images ou même explorer des contenus plus osés, tout est possible selon les envies. Et pour ceux qui cherchent des relations plus platoniques, on a des avatars comme celui de Character AI.
Les spécialistes des relations tirent la sonnette d’alarme : les partenaires virtuels peuvent être un chouette ajout à nos vies, mais il ne faut pas en abuser. Selon Eric Schmidt, l’ex-patron de Google, se tourner trop souvent vers des chatbots pourrait, au contraire, accentuer la solitude. L’idée d’avoir une petite amie IA, parfaite sur tous les plans, risque de devenir une obsession pour certains, surtout si on oublie de chercher une vraie connexion humaine.
Au final, l’IA peut être un complément amusant et pratique, mais rien ne remplace les vraies connexions humaines et la complexité des relations authentiques.
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