L’arrivée des cardboard en 2015 a provoqué une véritable ébullition créative pour la création de programmes de réalité virtuelle, mais aussi pour la personnalisation des casques en carton. Mona’s Mask est un bon exemple d’une utilisation originale et design de l’appareil.
Pendant que la réalité virtuelle continue son développement technologique, le public et les créateurs s’approprient peu à peu les différents casques disponibles. Le modèle qui a été le plus adapté est le désormais célèbre Google Cardboard. Ce casque fait en carton dispose de plans en open source, l’objectif était de laisser libre cours aux entreprises pour créer, améliorer et personnaliser ces appareils. La firme voulait répandre l’usage de la réalité virtuelle auprès du grand public à l’aide d’un casque peu onéreux et facilement accessible. Le pari de la firme s’est révélé fructueux et des designeurs du monde entier ont lâché leurs créativités sur le Carboard.
« Mona’s Mask est née d’un désir de simplicité et de modestie »
Une des entreprises ayant conçu un des modèles les plus originaux est le studio new-yorkais Planeta. « Nous avions à l’origine des idées intéressantes pour des applications, que nous sommes en train de développer. Mais nous nous sommes rendu compte que nous n’avions pas de casque VR que nous apprécions vraiment. Nous avons donc décidé de commencer par la construction d’un casque. » Explique Faryal Maroof de Planeta. « Mona’s Mask est née d’un désir de simplicité et de modestie qui peut être difficile à trouver dans le monde de la réalité virtuelle. » Ajoute-t-elle.
Mask a une apparence assez esthétique, des lignes épurées, une couleur noire profonde et son extérieur en coton lui donne une impression de douceur et émet des promesses de confort. Le studio a également conçu une édition limitée du Mona’s Mask en coton japonais tenugui. Le design est d’ailleurs au centre de ce cardboard : « Nous voulions un appareil léger et agréable à porter. Nous nous sommes inspirés de minimalisme et de simplicité. Nous voulions également designer quelque chose d’agréable à regarder, un objet que vous n’avez pas à cacher dans une boite quand vous ne l’utilisez pas. » Détaille Mme Maroof.
D’un point de vue plus pratique, les créateurs ont conçu Mona’s Mask essentiellement pour le iPhone 6, mais ils sont en train d’adapter les modèles pour accepter d’autres smartphones. Mask est vendu sur leur site, et sera disponible dans des boutiques lifestyle et tech au travers des États-Unis. Les envois en Europe sont possibles, mais l’objectif à plus long terme est d’atteindre le marché européen.
Mona’s Mask travaille en partenariat avec des designeurs
Le studio Planeta développe actuellement des applications pour Mona’s Mask. Le travail de l’entreprise se concentre sur le design et la création graphique : « Au-dessus de tout, nous sommes toujours engagés dans des partenariats dynamiques avec des artistes et des designers que l’on admire et respecte. » Les futurs programmes de la compagnie seront donc probablement orientés dans ce sens. Les sites to.be et Disco Curly Fries de Planeta sont d’ailleurs très orientés design. Reste à savoir de quelle manière le studio utilisera la réalité virtuelle.
Mona’s Mask n’est pas un projet isolé, Planeta prévoie d’ailleurs d’élargir sa ligne de cardboard : « Nous collaborons actuellement avec la technologiste créative Laura JuoHsin Chen et avec la designer Mary Ping pour sur des éditions spéciales de Mask. Nous créons également des programmes et nous prévoyons d’introduire d’autres produits dans la ligne Mona. » Une utilisation originale et créative de la réalité virtuelle est donc à attendre du studio new-yorkais. En attendant la sortie des applications, voilà un des logiciels créer par leur partenaire, Laura Chen.