Depuis près de quatre ans, une affaire judiciaire était en cours entre Facebook et ZeniMax. La justice a finalement rendu son verdict et condamné le premier à une indemnisation de 250 millions de dollars.
Le 28 juin dernier, un juge a finalement rendu son verdict concernant l’affaire opposant Facebook et ZeniMax. 250 millions de dollars, tel est le prix que devra payer la firme de Mark Zuckerberg au studio de développement. Il s’agit peut-être ici de la fin d’un combat de plus de quatre ans qui aura vu de nombreux rebondissements.
La technologie de la discorde
L’origine de cette histoire prend place en mai 2014, après l’acquisition d’Oculus VR par Facebook. ZeniMax accuse alors la société récemment rachetée, son fondateur (Palmer Luckey) et un ancien collaborateur (John Carmack) d’avoir volé la technologie à l’origine de l’Oculus Rift. On parle de fichiers dérobés par Carmack et d’un développement du casque devant être attribué au studio, et non à Luckey. L’indemnisation demandée par ZeniMax tombe : 4 milliards de dollars.
Au fil des ans et des passages devant le juge, plusieurs rebondissements ont lieu. D’abord, en février 2017, quand le tribunal de Dallas condamnait finalement Oculus VR à payer 500 millions de dollars. Une large baisse par rapport au prix demandée à la base. À la même période, une nouvelle découverte remonte à la surface : John Carmack aurait créé un code informatique alors qu’il travaillait encore pour Zenimax. Celui-ci serait directement utilisé dans l’Oculus Rift, ce qui a motivé une demande d’interdiction de vente de la machine.
Et à la fin, c’est Facebook qui gagne
C’est finalement ce jeudi 28 juin que toute l’affaire à trouvée sa conclusion. La justice américaine a décidé de réduire de moitié l’amende originale, passant donc à 250 millions de dollars d’indemnité. Une somme « modique » pour Facebook qui a en plus obtenu le rejet de l’interdiction de la vente de son casque VR. On peut véritablement parler de victoire pour la société, vu les demandes initiales et le résultat final.
ZeniMax n’en a cependant pas fini avec ces histoires, et continue les aller et retour chez le juge. Le studio a en effet traduit Samsung en justice pour son Gear VR, développé en parallèle de l’Oculus et utilisant la technologie de ce dernier. Enfin, John Carmack (encore lui) a décidé d’attaquer son ancienne société pour une rupture de contrat. Autant dire que l’on a pas fini d’entendre parler des aventures de ZeniMax dans les salles d’audience.